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J'allume NDTV où les images passent en boucle : ça brûle, ça crie, ça pleure. Ratan Tata, propriétaire du groupe des Taj Hotels, est interviewé, ça brûle, ça crie, ça pleure... Des touristes sont pris en otages, ça brûle, ça crie, ça pleure. C'est insupportable et incroyable. Je préfère éteindre, prendre du recul puisque les médias ne le prennent pas, ce recul.
J'appelle Babloo qui a dormi chez son copain Vilas, c'est plus sûr que le trottoir. Avec sa femme Saku, il regarde les événements à la télévision. Mauvais jour pour les chauffeurs de taxi.
J'envoie des e-mails à nos amis de Bombay. Nasreen m'apprend qu'elle est à Londres, pétrifiée devant sa télévision. Ce soir, François et moi sentons comme un malaise ; nous avons beaucoup de peine, d'autant que ces attentats se déplacent depuis six mois d'une ville à l'autre tuant des innocents dans l'ensemble de l'Inde.
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