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mardi 31 janvier 2012

Ciné-club : Vinod Khanna

Période post-Osho
Né en 1946 à Peshawar (actuel Pakistan), dans une famille de commerçants en textile, Vinod Khanna se retrouve dès son plus jeune âge à Bombay après la partition.
Il poursuit des études dans plusieurs écoles, puis obtient un diplôme de commerce, qui ne va pas lui servir.
En effet, tombé amoureux du cinéma après avoir vu Mughal-e-Azam (ou Madhubala ?), il commence à tourner en 1968 toute une série de films à succès où il joue les méchants ou les personnages secondaires ; par exemple dans Puram Aur Paschim (Manoj Kumar, 1970), Sachaa Jhutha (Manmohan Desai, 1970), Mera Gaon Mera Desh (Raj Khosla,1971). 
Mais c'est grâce au réalisateur-poète Gulzar qu'il va enfin se faire un nom dans Achanak en 1973.
La suite des années 1970 le voit jouer dans de nombreux films à succès, comme Parvarish, Muqaddar Ka Sikandar, ou Qurbani ; il est au sommet de sa gloire, presque à l'égal d'Amitabh Bachchan avec lequel il tourne plusieurs films.
Tout cela ne l'empêche pas de quitter l'Inde pour rejoindre l'ashram de son guide spirituel Osho, aux Etats-Unis pendant plusieurs années.
Il revient vers le milieu des années 1980, et retrouve sa place ;  il continue d' interpréter des rôles consistants jusqu'à la fin des années 1990. On peut le voir en particulier dans Rihaee (Aruna Raje, 1988), Chandni (Yash Chopra, 1989), Lekin (Gulzar, 1980).
Après de carrière d'environ 140 films (et une seule récompense) on le voit moins depuis 2000 : après avoir lancé son fils, Akshaye Khanna, il joue encore dans Pechchaan (Sharbani Seodhar, 2005), il ne fait que de courtes apparitions comme dans Wanted ou Dabangg.

Achanak (1973). Parallèle
Dans un hôpital, un médecin accueille un soldat décoré, mais condamné à mort pour meurtres et grièvement blessé.
Il doit le remettre sur pied pour le rendre à la justice afin que la sentence de mort soit exécutée.
Cette histoire vraie est racontée, comme souvent dans le cinéma indien, par flash-back qui nous montrent l'itinéraire du soldat exemplaire devenu meurtrier. C'est du Gulzar, ça fait réfléchir sur le dilemme du médecin.
Réalisateur : Gulzar
Héroïne : Lily Chakravarty
Héros : Vinod Khanna
Compositeur : Vasant Desai
Notre avis : 3,5/5

Zameer
(1975). Masala
Une histoire d'enfant enlevé par un dacoit chez son maharaja de père, et qui lui revient 20 ans plus tard... J'arrête là.
Un film sans longueur (si, si !) avec un Amitabh au sommet de sa forme bien secondé par Vinod Khanna.
Réalisateur : Ravi Chopra
Héroïne : Saira Bano
Héros : Amitabh Bachchan, Vinod Khanna
Compositeurs : Sapan, Babloo, Ashish
Chanteurs : Asha, Manna, Mahendra, Kishore
Notre avis : 3/5

Shaque
(1976). Suspense
Intriguée par l'élévation soudaine de son niveau de vie, une femme mariée a des doutes sur son époux, dont l'entreprise a été cambriolée avec meurtre, et mène sa propre enquête.
Un excellent scénario mené avec beaucoup de rythme... sauf vers la fin.
Réalisateurs : Vikas Desai, Aruna Raje
Héroïne : Shabana Azmi
Héros : Vinod Khanna
Compositeurs : Vasant Desai, P.B. Agha
Chanteurs : Asha, Kumari Faiyyaz, Mohd. Rafi
Notre avis : 3/5

Amar Akbar Anthony
(1977). Classique masala
Trois frères séparés en bas âge par des circonstances que je vous laisse découvrir, sont élevés, chacun de son côté, dans 3 familles de confessions différentes. Je vous laisse aussi découvrir les circonstances de leurs retrouvailles.
Voici du beau du grand masala porté à son pinacle par un réalisateur qui a défini le genre. Une distribution hors pair pour 3 heures de film débridés et des scènes d'anthologie.
Réalisateur : Manmohan Desai
Héroïnes : Shabana Azmi, Neetu Singh, Parveen Babi
Héros : Amitabh Bachchan, Rishi Kapoor, Vinod Khanna
Compositeurs : Laxmikant-Pyarelal
Chanteurs : Lata, Kishore, Mukesh, Mohd. Rafi, Mahendra, Shailendra
Notre avis : 3,5/5

Et aussi : Reshma aur Shera (1972, Sunil Dutt), Haath Ki Safai (Prakash Mehra, 1973, filmfare de meilleur second rôle), Lahu Ke Do Rang (Mahesh Bhatt, 1979)

1 commentaire:

Ihcéne a dit…

dommage il a complètement disparu de la scène, je pense qu'il s'est converti au mouvement d'OSHO et a passé de bonnes années au USA, c'est ce que j'ai entendu dire, dans tous les cas ses deux garçons n'ont pas marqué l'industrie contrairement à leur Papa .

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