Photo vintage : Meena Kumari

Parmi les trois grandes dames du cinéma de l'âge d'or figure Meena Kumari, qui commença par la mythologie et la comédie avant de devenir la reine de la tragédie.
Voici quelques photos dont la plupart proviennent de cinémas.

En 1954, son partenaire est Kishore Kumar

En 1963, un mélodrame avec Rajendra Jumar

Autre mélodrame en 1964, avec Sunil Dutt et Prithviraj Kapoor

En 1965, dans un triangle amoureux avec Ashok Kumar et Pradeep Kumar

L'info du jour
La partition du Telangana, maintenant recommandée par un comité spécial, doit "bientôt" être approuvée par le Parlement indien.
Ce qui semble donner des idées de toutes parts : Shoba Dee, journaliste et auteure demande la partition de Bombay du Maharashtra, et plus important, Mayavati, ex-Chief Minister de l'Uttar Pradesh parle d'une division en 4 Etats.

Entre cinéma et télévision

Depuis quelques années, les portes de la télévision semblent voir passer des Bollywoodiens de plus en plus nombreux.
C'est en effet la guerre de l'audimat qui pousse les uns et les autres à utiliser les mêmes armes : les stars de Bollywood.

L'acteur Alok Nath

A l'instar des Indiens, on pourrait les classer dans diverses catégories.
D'abord, les acteurs qui ont connu leur heure de gloire au cinéma, mais se sont reconvertis dans les séries télévisées ; par exemple, Alok Nath, papa d'Ash, d'Urmila, d'Amrita Rao ou de Kajol au cinéma, et Aruna Irani, item girl bien connue, puis mère et grand-mère ont retrouvé un nouveau souffle dans les séries télévisées qui dépassent souvent plusieurs centaines d'épisodes

Suivent les acteurs présentateurs, dont le pionnier n'est autre que Big B dans la version indienne de Qui veut gagner des millions ? dont il va bientôt présenter la 7e saison.
Chacun se souvient de l'essai non transformé de SRK dans cette même émission.
Avec la mulplication des reality shows vient la multiplication des présentateurs : Priyanka Chopra (Fear Factor), Akshay Kumar (Fear Factor: Khatron Ke Khiladi), Salman Khan (Bigg Boss), Hrithik Roshan (Just Dance)...

Asin, Farah, Deepika

Puis, viennent des acteurs producteurs : Aamir Khan (Satyamev Jayate), et Farah Khan (Tere Mere Beach Mein).

Et encore mieux, des réalisateurs passent le bout du nez ; ainsi Sanjay Leela Bhansali, créateur de la série Saraswatichandra , et Anurag Kashyap qui a un projet avec Amitabh Bachchan, sans oublier Anurag Basu qui a présenté et jugé une émission avec des enfants acteurs en herbe, Dramebaaz.

L'actrice Tabassum

Le fauteuil de juge est aussi une place de choix : Vivek Oberoi et Sonali Bendre ont chouchouté des enfants dans Dramebaaz, Tanuja, Ajay Devgan et Kajol ont participé à une émission familiale, Remo au concours de DID, mais le juge incontournable des émissions phares de Zee TV reste Mithun Chakraborty dont la popularité n'a pas de bornes.

Enfin, dans des émissions plus intimistes : la pétillante Tabassum a eu son talk show sur le cinéma, de même que Javed Akhtar, et Simi Garewal présente ses interviews d'acteurs et d'actrices... Ces émissions repassent régulièrement plusieurs saisons de suite.

J'en ai sans doute oublié quelques-uns. Envoyez-moi vos remarques !

L'info du jour
L'Andhra Pradesh se prépare à la partition de l'une de ses régions, le Telangana qui pourrait devenir un nouvel Etat. Une réunion décisive devrait avoir lieu demain entre les 2 parties.
Pas de panique cependant, les prémices de ce projet remontent à une quarantaine d'années.

Filmfare pour Bappi Lahiri : Sharaabi (1985)

Le compositeur-chanteur
Bappi Lahiri

Dans Sharaabi, où le héros est ivre d'un bout à l'autre du film, Bappi Lahiri a composé des musiques romantiques et disco mises en valeur par les voix de Kishore et d'Asha et l'interprétation d'Amitabh. Que du bon !
Réalisateur : Prakash Mehra
Héroïne : Jaya Prada
Héros : Amitabh Bachchan
Compositeur : Bappi Lahiri
Chanteurs : Asha, Kishore

L'info du jour

L'Inde a bien des problèmes le long de ses frontières ; après une incursion au Ladakh par des soldats chinois à cheval il y a une dizaine de jours (la Chine revendique une partie de cette région), l'armée pakistanaise vient à nouveau de violer le cessez-le-feu sur la LOC (Line Of Control). La Chine et le Pakistan, du travail pour Salman Khurshid, le ministre des Affaires étrangères indien.

Suzanne Bernert, une firangi du cinéma et de la télévision en Inde

Suzanne Bernert, firangi multifacette

J'ai eu une très agréable surprise à la suite de la publication de l'article écrit par JJ, Les firangi de Bollywood.
En effet, Suzanne Bernert, qui était mentionnée dans l'article, nous a adressé un commentaire, puis un autre après la réponse de JJ.
Vielen Dank, Suzanne !

Du coup, je me suis dit, : voyons un peu ce que je vais trouver sur la carrière hybride de cette jeune Allemande qui s'est bien indianisée ; elle parle hindi et marathi et participe à plusieurs types d'émission. Voici ma petite sélection.

D'abord une série télévisée. Dans cet extrait, elle parle anglais, mais aussi hindi et sanscrit (le gayatri mantra) avec l'accent anglais ! Elle joue peut-être une Anglaise.

Je continue avec un reality show marathi qui nous permet d'apprécier ses talents de danseuse.

Enfin, une publicité avec Aamir Khan, où tous deux parlent français. Si si, c'est vrai.

Enfin, il ne faut pas oublier sa participation dans plusieurs films hindis, marathis ou bengalis, parmi lesquels Honeymoon Travels Pvt. Ltd., No Problem... 

Nomination pour Ravi : Chaudhvin Ka Chand (1960)

Hormis la divine chanson titre du film, qui a déjà sa place dans le blog, Ravi a composé ce qawwali féminin où les chanteuses ne sont pas dupes de l'homme qui les épie, Rehman en l'occurrence.
Réalisateur : M. Sadiq
Héroïne : Waheeda Rehman
Héros : Guru Dutt, Rehman
Compositeur : Ravi
Chanteuses : Shamshad Begum, Asha Bhosle

L'info du jour 

A Patna, au Bihar, les boutiques des zones résidentielles qui ont ouvert sans autorisation officielle ont le choix entre 2 solutions : soit fermer, soit affronter les bulldozers, le tout dans les 72 heures. 

Rishta 4 de l'été

Johnny Lever

D'abord le Rishta 3  de Johnny Walker à Johnny Lever, où je me suis fait avoir par ma propre envie de faire un jeu de mots !
En effet, comme JJ nous le fait remarquer plus loin, les 2 Johnny ont joué ensemble dans un film pas connu (de moi) !
Voici tout de même les réponses reçues car elles apportent d'autres infos.

De JJ
Les deux Johnny ont apparemment un film en commun : Sapnon Ka Mandir (pas vu, info IMDb)

Avec deux niveaux : Walker a joué dans trois films avec Amitabh Bachchan (Anand et Sanjog en 1971 et Shaan en 1980) et Lever a bien sûr partagé l'affiche avec le même Amitabh sur une dizaine de films dont 3KG.
Dans le film Shaan 1980, on trouve également Sunil Dutt (avec J. Walker) et c'est ce même Sunil Dutt qui lancera Johnny Lever deux ans plus tard dans Dard Ka Rishta, l'ayant apprécié sur une petite scène.

Mais aussi : ils ont tous deux des noms de scène qui viennent d'une marque : Lever pour Unilever où Janardhana Rao travaillait avant d'être remarqué... et Johnny Walker, le whisky qui selon la légende donna son nom à Badruddin Jamaluddin Kazi à qui Guru Dutt donna un rôle de soulard si convaincant... que le nom lui serait resté.

De Josette
Une proposition parmi d'autres : Johnny Walker dans Chachi 420 de et avec Kamal Haasan avec également Paresh Rawal qu'on retrouve dans le film Phir Hera Pheri, de Neeraj Vora, avec Johnny Lever.
Il est à noter leurs rôles semblables et récurrents de comiques servant à faire tomber les tensions dans leurs films respectifs.

D'Abdou

Johnny Walker a joué avec Amrish Puri dans Chachi 420 (1997)
Johnny Lever a joué avec Amrish Puri dans Karan Arjun (1995)

Quant à moi, j'étais passée par Chachi 420 et Nayak.

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Et le Rishta 4 (j'ai fait attention) c'est d'Ashok Kumar à Akshay Kumar. 

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L'info du jour
Suivez ce lien et découvrez dans quels cinémas de France (pas seulement à Paris et dans sa région) va passer le prochain SRK-Deepika, Chennai Express. C'est pour très bientôt, grâce un distributeur qui va de l'avant, Aanna Films.

Les firangi de Bollywood

Aujourd'hui, c'est JJ qui nous a écrit un article sur les acteurs étrangers qui sont venus s'essayer au cinéma de Bollywood, avec des résultats très divers

 En 2010 un parti de la droite conservatrice de Raj Thackeray a demandé que différentes actrices étrangères soient expulsées d’Inde au prétexte qu’elles volaient le travail des Indiennes. Ce parti (le MNS) visait non seulement Hazel Crowney et Alice Patten mais également quelques centaines d’actrices et d’acteurs étrangers qu’on voit apparaître dans de nombreux films. Le vent de xénophobie semble un peu retombé, mais du coup on peut s’interroger sur la présence de ces firangis à Bollywood.

En fait, à part les extras recrutés par dizaines parmi les jeunes touristes à la sortie de leurs hôtels et qu’on aperçoit à l’écran pour les besoins du scénario, on a toujours vu depuis le début du cinéma en Inde des visages occidentaux.

Dans le cinéma d'avant l'indépendance on trouvera des Anglo-Indiennes qui deviendront de véritables stars, acceptant des rôles plus osés qu’une véritable Indienne. 

L'acteur Tom Alter

Le plus célèbre de ces acteurs est l’inusable Tom Alter dont la filmographie commencera avec un joli rôle dans Les Joueurs d’échecs de Satyajit Ray et qui a plus de 200 films à son actif. Journaliste, écrivain, parfait connaisseur du théâtre et de la poésie, il est aussi chroniqueur de sport et parle un hindi parfait (il est né en Inde).

Dans les années 70-80 l’épouse de Shashi Kapoor, Jennifer Kendal marquera son époque ; on la verra dans des films ambitieux mais aussi des réalisations plus commerciales, parfois avec son époux et même ses enfants.

Outre les seconds rôles, généralement des amateurs ou de mauvais acteurs souvent insupportables qui devaient débiter des dialogues ineptes, on a heureusement de jolies surprises dans les génériques, des acteurs et souvent des actrices qui ont posé leurs valises, ou leur sac à dos, et qu’on retrouve parfois dans plusieurs films.

Dans le désordre le plus complet :

Giselli Monteiro

Giselli Monteiro, jeune Brésilienne d’abord pressentie pour un petit rôle dans Love Aaj Kal se retrouve dans la peau d’une héroïne, et reste en Inde pour des publicités et un autre film.

Alice Patten, formidable dans Rang de Basanti avec une complicité parfaite avec Aamir Khan, poursuivra sa carrière à la télévision (anglaise essentiellement).

Suzanne Bernert, étonnante Allemande qui parle un bel hindi, qui fait sa carrière et sa vie en Inde (mariée à Akhil Mishra), une des rares firangis à participer à autant d'émissions et séries télévisées.    

Shannon Esrechowitz et Govinda

Shannon Esrechowitz, une belle surprise dans le délicieux Salaam-E-Ishq où elle joue le rôle d’une jeune étrangère amoureuse d’un Indien mais qui doit en fait se marier avec un autre. 
Ses aventures avec Govinda sont pleines de fraîcheur. Un vrai premier rôle pour cette jeune Sud-Africaine qui retournera dans son pays continuer sa carrière.

Rozza (ou Rosa) Catalano est un cas particulier. Cette belle Italienne rencontre Saif Ali Khan dans un spectacle au Kenya, et fera sa vie en Inde pour le suivre pendant trois ans. Abandonnée par ce dernier, elle ne perce pas vraiment à Bollywood et ne fait que des item songs ou de petits rôles.

Hazel (Hazel Crowney) jeune Britannique qui était la cible de Thackeray, continue sa carrière dans la mode et au cinéma. Elle était le seul intérêt d’un assez mauvais film, MP3.

Linda Arsenio, actrice intéressante qui a la filmographie la plus importante et variée depuis 2005 avec deux grands rôles dans Kabul Express et dans Aloo Chaat. On la voit dans des films du Sud, parfois en special appearance.

Côté  acteurs, on a deux exemples sympathiques :

Pat Cusik

Pat Cusick, qui joue presque son propre rôle dans le délicieux Bollywood Calling, celui d’un acteur américain en perte de vitesse qui se refait une santé à Bollywood, et du coup c’est ce film qui ressort dans sa filmographie ; on ne l’a pas revu depuis.

Harry Key

Harry Key, cet Australien qui a une une petite carrière en Inde (8 films en 5 ans), a bien choisi ses films (I see You, Dostana, We are Family) et  surtout explique assez bien sur son site et son blog le coté amateur des réalisateurs indiens quand il s’agit d'acteurs étrangers. Pour lui, la plupart n’ont aucune oreille pour l’anglais et font parler une langue ridicule à des seconds rôles, une sorte d’anglais imaginaire ! Ce n’est pas faux, peut-être une vieille rancœur contre le colonisateur et une volonté de le tourner en ridicule ?

 Il y en a d’autres bien sûr, des actrices qui apparaissent dans des scènes de danse uniquement, des binationaux (Sonya Jehan a un passeport français, Katrina Kaif est anglaise de Hongkong par sa mère, Bruna Abdullah, à moitié brésilienne, Indira Varma, Anglaise vue dans Bride & Prejudice, Yana Gupta belle Tchèque habituée des item numbers, etc.).

Kalki Koechlin

Nous devons finir par la découverte de ces dernières années qui a commencé sa carrière par un Filmfare en 2009 pour Dev D, Kalki Koechlin.
Mais peut être n’a-t-elle pas sa place ici ; née en Inde de parents français, elle a épousé Anurag Kashyap, le réalisateur-producteur qui monte, et se sent très indienne.

L'info du jour

Une soixantaine de parlementaires indiens ont signé une pétition adressée à Obama pour maintenir la décision de ne pas émettre de visa d'entrée aux Etats-Unis à Narendra Modi, Chief Minister BJP (extrême droite) du Gujarat. 
Il avait en effet laissé faire les émeutes de 2002, où un millier de personnes sont mortes, musulmanes pour la plupart, faute d'intervention de la police.
Narendra Modi, est dans la course au poste de Premier ministre aux prochaines élections générales, en 2014.