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samedi 28 février 2009

Chanson de film - Tere Ghar ke Samne (1963)

Tere Ghar ke Samne (Devant ta maison), comédie pleine d'humour voit s'affronter deux ennemis jurés dont le fils et la fille respectifs sont amoureux l'un de l'autre. Le fils, architecte, va construire la maison de son père devant celle de sa bien-aimée... Dans la chanson, les amoureux se rencontrent en cachette dans l'escalier du Qtub Minar à Delhi (en décor, bien sûr).
Dev Anand, qui interprète le fils, compte parmi les trois grandes stars masculines des années 60 (avec Dilip Kumar et Raj Kapoor). Nutan, la jeune fille, était au sommet d'une carrière récompensée par de nombreux prix. La chanson Dil ka Bhanwar (La Musique du cœur) est restée dans les classiques de cette époque.
Réalisateur : Vijay Anand (1934-2004)
Héros : Dev Anand (frère du réalisateur)
Héroïne : Nutan (1934-1991, tante de Kajol)
Compositeur : S.D. Burman (1906-1975)
Chanteurs : Mohd Rafi (1924-1980) et Lata

jeudi 26 février 2009

La production de films indiens

Les journaux et les magazines français qui parlent de cinéma indien sont agaçants. Ils annoncent, depuis que Bollywood à pointé son nez en France, un chiffre de 800 à 1 000 films produits par an. D'où vient cette évaluation ? De quand date-t-elle ?
J'ai en effet vérifié la production de l'année 2006 dans le magazine indien Filmfare, qui organise l'équivalent de nos césars et publie annuellement la liste de tous les films de l'année écoulée. Il s'agit uniquement des films de cinéma sortis en salles (pas de documentaires, ni de courts-métrages). La production varie bien sûr d'une année sur l'autre.
Et les résultats pour 2006 sont...
Bollywood : 152 films (117 en 2007, 98 en 2008)
Le Sud : 336 films (107 en telugu, 103 en tamoul, 66 en kannada, et 60 en malayalam)
Le Bengale, qui ne participe pas aux Filmfare Awards, a produit quelque 40 films en 2006 qui ne sont pas tous sortis en salles, faute d'une bonne distribution.
Donc un total de 528 films pour 2006.
Source pour les chiffres de 2006 : Filmfare d'avril 2007 (chiffres de Bollywood) et Filmfare de janvier 2007 (chiffres du Sud)

mardi 24 février 2009

Les 2 oscars d' A.R. Rahman

© Associated Press

Tous les amateurs de cinéma indien doivent se réjouir de ces oscars qui viennent récompenser la musique de Slumdog Millionaire. Pour moi, c'est aussi le couronnement de 17 années pendant lesquelles A.R. Rahman a éclairé le cinéma indien de son génie musical, sans que l'Occident lui prête une oreille, ou à peine.
Aujourd'hui, Slumdog Millionaire n'est que la partie émergée de l'iceberg. J'espère que les oscars joueront un rôle de catalyseur et donneront envie, dans notre partie du monde, de découvrir les musiques, récompensées en Inde, de Dil Se (post du 06/02), Taal, Rangeela (post du 17/01), Lagaan, Roja (post du 31/01), Swades... parmi la centaine de musiques de films que Rahman a déjà composées.

lundi 23 février 2009

Raj Kapoor : la photo mystérieuse

Dans le trésor rapporté de Bombay se cache cette photo de Raj Kapoor. Elle n'est pas extraite d'un film ; au dos, on devine encore le nom d'un studio photo à Bombay, dans une forêt de taches et de graffitis. Malgré le mauvais état du papier, on devine la jeunesse du personnage derrière sa moustache et l'on voit bien ses yeux clairs, plutôt rares en Inde, qui faisaient craquer toutes ses institutrices lorsqu' il était petit.
Comparée à d'autres photos datées, celle-ci semble remonter à l'époque du film Neel Kamal (1947, Kidar Sharma) où Raj Kapoor, à 23 ans, fit ses véritables débuts d'acteur face à Madhubala.

dimanche 22 février 2009

Photo de la semaine - Les stars et la pub

© Bollymages. Trivandrum, Kerala, janvier 2009

Dans la chanson d'hier, Aamir draguait les filles, aujourd'hui il fait à la fois la promo de son dernier film Ghajini (2008, A.R. Murugadoss) et la pub pour un groupe de prêt-à-porter qui l'a habillé dans ce film.
Les acteurs de la liste A, qui se comptent sur les doigts d'une main, gagnent sans doute plus en signant des contrats de plusieurs saisons avec des marques internationales qu'en tournant des films. Amitabh, SRK, Aamir, et Akshay sont si demandés qu'on ne peut les éviter, ni à la télévision, ni sur les affiches. Montres de luxe, boissons pétillantes, couturiers au nom italien ou anglais, vitamines, jeans, campagnes de vaccination, banque, télévision par satellite... la liste est longue.
A l'image des rôles souvent insignifiants qu'on leur propose à l'écran, les actrices ne peuvent se targuer d'être aussi demandées que les hommes dans la publicité. Elles sont souvent sollicitées après un hit au box-office, mais rares sont celles qui signent des contrats de longue durée. Seule Aishwarya Rai-Bachchan se maintient grâce aux campagnes de L'Oréal, dans une stratégie de publicité mondiale.

samedi 21 février 2009

Chanson de film - Fanaa (2006)

A Delhi, un guide plutôt dragueur est chargé de faire découvrir la ville à un groupe de jeunes danseuses, dont une aveugle ! C'est sur l'air de Chand Sifarish (Si la lune) que l'on découvre le complexe du Qtub Minar (minaret XIVe siècle), les Lodhi Gardens et leurs tombeaux des XVe et XVIe, le marché aux bangles (bracelets de plastique, verre, bois, argent, or... que portent toutes les femmes indiennes).
Le film Fanaa (Fou d'amour), qui a remporté un grand succès, a marqué le retour de Kajol (la jeune aveugle du film) après son mariage avec l'acteur Ajay Devgan et la naissance de sa petite fille. Pourtant, il est courant qu'en Inde les actrices quittent l'écran pour élever les enfants (et faire plaisir à leur mari !).
Réalisateur : Kunal Kohli
Héros : Aamir Khan
Héroïne : Kajol
Compositeurs : Jatin-Lalit (ils sont deux)
Chanteurs : Shaan (voix douce) et Kailash Kher (voix haute)

jeudi 19 février 2009

SRK a retrouvé Mannat

Photo prise au musée Grévin à Paris en avril 2008


Petite alerte pour les amateurs de cinéma indien, cette semaine. Shah Rukh Khan, dit SRK, l'acteur adulé par plus de deux milliards de fans (l'Inde, la diaspora indienne dans le monde, les nombreux pays dont la langue est proche du hindi, et enfin François et moi), est entré à l'hôpital pour une opération à l'épaule gauche. Après avoir retardé l' intervention pour promouvoir le film Billu, dont il est producteur et acteur, il a fini par rejoindre l'hôpital huppé de Breach Candy à Bombay. A l'entrée, les fans, les journalistes et les questions. A la sortie, les fans, les journalistes et une petite conférence de presse.

A la suite de ce rapide aller-retour, le chirurgien a fait une déclaration publique pour remercier SRK d'avoir choisi un hôpital en Inde pour cette opération, montrant ainsi qu'il faisait confiance à la médecine de son pays. Le médecin devait faire référence à l'opération des cervicales pour laquelle SRK avait choisi un hôpital londonien, il y a quelques années.

Sa convalescence va retarder le tournage du film de Karan Johar, My Name is Khan. Patience, tout le monde.

mardi 17 février 2009

Du tournage au produit fini

En mai dernier, nous avions assisté au tournage d'une scène en extérieur du film Raaz à Film City (voir post avec photos du 20 juillet). Deux heures dans la chaleur, en plein après-midi à regarder des voitures de police arriver en trombe et s'arrêter dans un crissement de pneu. Et le réalisateur, Mohit Suri, hurlant des ordres dans son haut-parleur. On a dû la voir refaire dix fois, cette scène. C'est très ennuyeux, finalement, un tournage.
Il y a environ un mois, le film est sorti à Bombay. Chouette ! Et voilà le DVD, on va enfin voir "notre" scène. Nous regardons le film avec une attention plus spécialement focalisée sur les voitures de police. Première partie du film, rien, je veux dire du surnaturel, des événements censés faire peur, mais point de voiture de police. Seconde partie. AAH ! Une scène en extérieur... de nuit ! On n'y voit rien, on devine les voitures et un policier, on entend une porte qui claque. Cinq secondes et c'est fini. La scène que nous attendions si impatiemment a été filmée en nuit américaine avec un filtre bleu foncé. Voilà, c'est tout.

dimanche 15 février 2009

Expo Raj Kapoor : les prémices

Hier, c'était le grand déballage à la maison. Déballage des affiches achetées à Bombay. Nous en dénombrons 57, allant du premier film au dernier film réalisé par Raj Kapoor. Une partie des affiches figure maintenant dans notre base de données, chacune avec sa photo.
Voici l'affiche d'un film peu connu, Diwana (1967, Mahesh Kaul), où Raj Kapoor interprète un personnage simple et naïf comme il les affectionne. La jolie dame, c'est Saira Bano, l'épouse de l'acteur Dilip Kumar.
A suivre...

vendredi 13 février 2009

Photo de la semaine - Kolkata

© Bollymages. Kolkata, janvier 2007

Les murs des villes indiennes sont souvent recouverts de plusieurs couches d'affiches. Si les murs de Mumbai et de Chennai connaissent plutôt les affiches de cinéma, les murs de Kolkata ont un penchant pour la gauche, les tracts et les appels à la grève. Avec plusieurs arrêts de travail par mois, les murs de la capitale du Bengale ne sont pas près de perdre leurs couleurs.

jeudi 12 février 2009

Chanson de film - Charulata (1964)

Au XIXe siècle au Bengale, un couple aisé vit dans une grande demeure. Le mari est très pris par son travail de journaliste et délaisse son épouse, Charulata, qui aimerait assouvir ses envies d'écriture.
Pour la divertir, son mari fait venir son propre cousin qui est un écrivain en devenir. Les rapports entre Charulata et son beau-frère évoluent subtilement au cours du film.
La chanson Ami Chini Go Chine Tomare (Je te connais, je te connais, étrangère) montre, par sa simplicité, la candeur des 2 protagonistes au début de leur rencontre, dans l'ambiance d'une maison cossue bengalie - le réalisateur étant lui-même issu d'une famille aisée de Calcutta. Le petit "objet" triangulaire qui passe de main en main est un pan, masticatoire enveloppé d'une feuille de bétel, aux vertus diverses selon sa composition.
Réalisateur : Satyajit Ray (1921-1992)
Héros : Soumitra Chatterji (l'acteur préféré de Ray)
Héroïne : Madhabi Mukherji
Compositeur : Rabindranath Tagore, poète bengali et prix Nobel de littérature en 1913
Chanteur : Kishore Kumar, bengali lui aussi
Ce film est idéal pour découvrir le cinéma de Satyajit Ray. Il est édité par Films sans Frontières, collection Films du Siècle (sous-titré français).

mardi 10 février 2009

Astrologie et cinéma indien

Les actes de la vie en Inde sont souvent dictés par les astres ; pour un mariage, pour une entrevue ou un examen, l'astrologue est là pour déterminer le moment le plus favorable : la mahurat.
Le cinéma n'échappe pas à cette pratique ; le jour et l'heure du premier tour de manivelle d'un film, en présence de toute l'équipe, s'accompagne souvent d'une pooja, cérémonie religieuse qui assurera la réussite du film au box-office. J'ai l'impression que tous les réalisateurs ou producteurs ne se soumettent pas à cette cérémonie...
Voici 2 pages tirées du Picturepost d'avril 1965 où l'on remarque de grandes figures de l'époque que vous pourrez indentifier en cliquant sur les photos.
Sur le clap figurent le nom du film ainsi que la mention mahurat.

dimanche 8 février 2009

Photo de la semaine - Sacrés singes

© Bollymages. Jaipur, mai 1988

Le spectacle d'un singe et de ses petits accrochés à son ventre peut paraître attendrissant. Mais depuis quelques années, les singes, en particulier les macaques, chassés par la déforestation et l'urbanisation, se réfugient dans les villes (Delhi est touchée par ce phénomène). A la recherche de nourriture, ils n'hésitent pas à bondir sur les balcons des immeubles pour s'introduire dans les appartements ou à sauter sur tout passant transportant des fruits ou des légumes. Le phénomène est devenu si préoccupant, et ces singes sont si agressifs, que l'on cherche à s'en débarrasser en introduisant une autre race de singes avec laquelle ils ne cohabitent pas, en particulier le langur (ci-dessus). En effet, impossible de les tuer ; le singe, assimilé à Hanuman, l'un des héros du Ramayana, est sacré en Inde.

vendredi 6 février 2009

Rahman Mania : Dil Se (1998)

La chanson Chayya Chayya (Ombre, ombre) est un exploit technique. Le réalisateur l'a tournée sur un toy train (train avec petit écartement des rails) du début du XXe siècle qui mène à Ooty, une station climatique du Tamil Nadu. On passe les forêts des monts Nilgiri et parfois des rizières. Réalisateurs et compositeurs occidentaux ont plusieurs fois imité la mise en scène et la musique. Bien sûr, l'original reste le meilleur, avec sa mélodie qui suit le tempo du train.
Le film Dil Se (Du fond du cœur) traite de terrorisme, ce que cette chanson d'amour ne laisse pas entrevoir.
Réalisateur : Mani Ratnam (un Sudiste qui a rallié le Nord)
Héros : Shah Rukh Khan (SRK)
Chorégraphe : Farah Khan
Danseuse : Malaika Arora
Compositeur : A.R. Rahman
Chanteur et chanteuse : Sukhwinder Singh et Sapna Awasthi

mercredi 4 février 2009

Les cinémas indiens

Je dis bien les cinémas indiens, car le cinéma de Bombay (Bollywood), celui qui a réussi à passer les frontières et à toucher le grand public, n'a pas le monopole de la production cinématographique en Inde, loin s'en faut.
Un journaliste de Positif, Hubert Niogret, remet les idées en place à travers un excellent documentaire de 168 minutes en 3 parties, Les Cinémas indiens du Nord au Sud. Un travail colossal qui n'avait jamais été fait sous cette forme : des critiques et des journalistes expliquent le cinéma de leur Etat ; des réalisateurs reconnus travaillant en bengali (Bengale), en hindi (Bombay) en tamoul (Tamil Nadu), en malayalam (Kerala), en telugu (Andhra Pradesh) et en kannara (Karnataka) expliquent le pourquoi de leur passion, leurs maîtres, leurs problèmes.
Ce DVD, qui représente un travail de longue haleine, est un must pour qui s'intéresse aux cinémas de l'Inde.
Ce documentaire instructif en v.o. sous-titrée en français, fait partie du coffret Prestige du film Jodhaa Akbar contenant 3 DVD édités par Bodega.
Jodhaa Akbar, film historique à grand spectacle, vient d'être récompensé par un jury de professionnels aux Screen Awards ; il empoche les prix du meilleur film, meilleur réalisateur (Ashutosh Gowariker), meilleur acteur (Hrithik Roshan) et meilleure musique (encore A.R. Rahman).
Le coffret Prestige de 3 DVD coûte environ 30 euros. Pour info, il existe aussi un ouvrage d'Yves Thoraval intitulé Les Cinémas de l'Inde chez L'Harmattan. Paru en 1998, il coûte environ 40 euros.

mardi 3 février 2009

Slumdog Millionaire

Quand j' ai lu Les Fabuleuses Aventures d'un Indien malchanceux qui devint milliardaire de Vikas Swarup, le roman m'avait laissé la sensation d'un récit construit astucieusement, et plein d'enseignement. En le fermant, j'étais contente de l'avoir lu. Pour ceux qui ne le connaissent pas, il s'agit de l'histoire d'un jeune homme qui a grandi dans les bidonvilles de Bombay, et qui grimpe jusqu'à l'avant-dernière question de l'émission de télévision indienne Qui veut gagner des millions ? Le producteur pense qu'il a triché et le remet entre les mains de la police pour obtenir des aveux. Au commissariat, le jeune homme explique le pourquoi de chaque réponse juste. Une histoire par question posée.
Le film Slumdog Millionaire, adapté des Fabuleuses Aventures, m'a laissé une sensation de malaise. Scènes grotesques : la police indienne torture à la gégène un candidat soupçonné de tricher à un jeu télévisé, le présentateur du jeu télévisé est un sarcastique grossièrement brossé qui tente de déstabiliser le candidat. Le plongeon dans la fosse septique n'est-il pas un peu "too"much" ? Sous prétexte de montrer une Bombay vraie (certes, l'Inde n'est pas encore la puissance industrielle que les médias nous présentent), on a l'impression d'un assemblage directement inspiré par Bombay, Maximum City, l'ouvrage du journaliste Suketu Mehta. J'ai dû attendre le générique de fin, et son ballet sur un quai de gare, pour enfin trouver une bouffée d'air frais dans ce film qui en rajoute dans le sordide, jusqu'au dénigrement. La musique (primée aux USA) ne m'a pas particulièrement touchée. Pourtant, je suis fan de Rahman.
Lisez plutôt le livre, il existe maintenant en poche chez 10/18.

lundi 2 février 2009

Photo de la semaine - Photo souvenir

© Bollymages

Voici une photo encadrée que nous avons achetée à Bombay. Elle a tout de suite attiré notre attention. Le marchand n'a rien pu nous dire sur son origine. Alors, que vous dire sur cette photo ?

C'est une photo en noir et blanc colorisée à la main, avec un effet de halo sur les épaules du monsieur (ce n'est pas un défaut de la photo). En prenant une loupe, on apprend qu'elle date du 25 mars 1932. De nombreux petits détails semblent avoir été rajoutés, tels un bouquet de fleurs dans la main de la dame, les dessins sur le sol, les points blancs du sari... Il s'agit sans doute d'une famille aisée.
La photo est encadrée de papier embossé formant une fine dentelle et des volutes sur un fond noir. Le cadre extérieur est en bois sculpté doré (la dorure a presque disparu). Le nom et l'adresse du studio se sont envolés.
Si quelqu'un connaît ce type de photos et peut me fournir quelques renseignements, un site, une adresse, je le remercie par avance.

dimanche 1 février 2009

Javed Bashir au Théâtre de la Ville


Hier après-midi, le théâtre était complet pour écouter un chanteur pakistanais quasi inconnu chez nous. Il donnait son premier concert de chants classiques pakistanais en France, sur des poésies urdu. Accompagné de deux autres chanteurs, d'un flûtiste et d'un joueur de tablas, Javed Bashir s'accompagnant de son harmonium a donné un concert d'une heure et demie constitué de 4 pièces musicales, où lui et son premier chanteur ont fait preuve de leur souplesse vocale, Bashir, à la voix chaude et profonde étant étonnement à l'aise dans les graves et dans les vocalises particulières au chant khayal. Pour un premier essai, ce fut un succès mérité pour cet artiste éclectique qui chante aussi dans un groupe de rock pakistanais et qui a composé des musiques du film pakistanais Khuda ke Liye, sorti en Inde. A suivre.

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