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Plus de 1500 articles sur l'Inde et son cinéma, plus de 350 films notés et annotés, quelque 300 chansons commentées, plus de 1200 références classées, des extraits d’émissions indiennes, un jeu aux trophées vintage...
Vous allez devenir addicts. Vous êtes prévenus !

mardi 31 juillet 2012

Ciné-club : Anupam Kher

Né en 1955 à Simla (Himachal Pradesh), Anupam Kher  étudie le théâtre à la National School of Drama à Delhi, et commence par jouer au théâtre.
Au cinéma, il débute avec quelques films peu remarqués au tout début des années 1980.
Puis en 1984, il joue dans Saaransh (Mahesh Bhatt) qui va lui rapporter un Filmfare de meilleur acteur.
Sa carrière est lancée, mais pas toujours dans le sens où elle a commencé : parmi les plus de 300 films dans lesquels il a tourné, on compte de nombreux seconds rôles de comiques caricaturaux ou loufoques (DDLJ, KKHH, Jaann-E-Mann, parmi les plus connus) et d'autres plus "sérieux" comme dans Veer-Zaara, 1942: A love Story, Bend It Like Beckham, A Wednesday, Wake Up Sid...
Son avenir est rose car à ce jour il compte 7 films à divers stades de production.

Saaransh (1984)
A Bombay, un couple âgé voit sa vie bouleversée par la mort de leur fils dans une rixe à New York.
Dépourvus de leur seule source de revenus, ils louent une chambre à une aspirante actrice dont l'amant est le fils d'un politicien ; ce dernier refuse que son fils se marie avec l'actrice à qui il demande d'avorter car elle est enceinte.
La femme du couple pense que l'enfant à naître sera la réincarnation de son fils. Voulant aider la jeune femme, le couple s'investit dans sa défense, mais la lutte est inégale...
Un film à l'atmosphère volontairement lourde, qui perd son rythme à la fin. Excellente interprétation des 2 personnages principaux. Le film reçoit de nombreuses récompenses en Inde, et un prix spécial au Festival de Moscou.
Réalisateur : Mahesh Bhatt
Héroïne : Rohini Hattangadi, Soni Razdan
Héros : Anupam Kher, Madan Jain
Compositeur : Ajit Varman
Chanteurs : Amit Kumar, Bhupender
Notre avis : 2,5/5

Maine Gandhi Ko Nahin Mara (2005)
Un professeur de hindi à la retraite vit avec son fils et sa fille. Petit à petit elle s'aperçoit que son père sombre dans la folie, qu'il répète qu'il n'a pas tué Gandhi...
Elle l'emmène chez un médecin qui va tenter une expérience.
Ce film hors de sentiers battus a vu ses deux personnages principaux récompensés.
Réalisateur : Jahnu Barua
Héroïne : Urmila Matondkar
Héros : Anupam Kher
Compositeur : Bappi Lahiri
Notre avis : 2,5/5

Rang De Basanti (2006)
Une bande d'amis est engagée par une réalisatrice anglaise qui veut mettre en scène un film sur les Freedom Fighters. Peu convaincus au départ, les amis changent d'opinion après la mort accidentelle d'un des leurs. Politique et corruption leur montent à la gorge, certains vont même sacrifier leur vie pour réaliser leur idéal.
Un film patriotique et idéaliste qui a connu un grand succès en Inde.
Réalisation : Rakeysh Omprakash Mehra
Héroïnes : Soha Ali Khan, Waheeda Rehman
Héros : Aamir Khan, Kunal Kapoor
Compositeur : A.R. Rahman
Chanteurs : Lata, Chitra, Madhushree, Mohit Chauhan, Daler Mehndi
Notre avis : 4/5

A Wednesday (2008)
Un commissaire de police sur le point de prendre sa retraite, est contacté par un homme qui dit avoir déposé dans Bombay 5 bombes qui vont exploser dans les heures qui viennent.
Le commissaire ne sait s'il doit y croire, mais l'homme donne la preuve de ce qu'il dit en indiquant qu'une bombe se trouve dans un endroit précis, non loin du commissariat...
Un thriller dominé par les interprétations d'Anupam Kher et de Naseeruddin Shah. Même si l'on ne peut pas vraiment croire au scénario, on se laisse prendre par le personnage du poseur de bombes.
Réalisateur : Neeraj Pandey
Héros : Naseeruddin Shah, Anupam Kher
Compositeur : Sanjoy Chawdhary
Chanteurs : Mahalaksmi Iyer, Javed Ali
Notre avis : 3/5


Les quatre films que je vous ai présentés prennent leur distances avec le film indien classique, et montrent qu'Anupam Kher a un répertoire bien plus étendu que ce l'on pense.
Et aussi  (second rôles) : Khal Nayak (Subash Ghai, 1993), Darr (Yash Chopra,1993), Hum Aapke Hain Kaun ! (Sooraj Barjatya, 1994), Refugee (J.P. Dutta, 2000), Wake Up Sid, (Ayan Mukherjee, 2009)...

lundi 30 juillet 2012

Gangs of Wasseypur (1re partie)

Nous avons vu la première partie de Gangs of Wasseypur jeudi au cinéma. Très impressionnant, violent, terriblement bien filmé, des acteurs qui ne surjouent pas, une musique et des paroles totalement intégrées au scénario : une vraie tempête sur le cinéma indien.
La seconde partie est prévue cet automne.
En attendant voici le dossier repris sur le site du distributeur, Happiness Distribution. Il vous donnera sans doute quelques envies. Tout y figure, même les critiques parues dans la presse.
Le site officiel du film, très... efficace. A ne pas manquer !

Et la caravane passe de France Inter a consacré une partie de son émission du 30 juillet au film, et a interviewé Khalil de Bollywood Univers que vous pouvez retrouver en cliquant ci-dessous.


Si vous avez vu Gangs of Waseeypur, nous vous invitons à nous faire part de votre avis, via les commentaires, pour que tous les lecteurs puissent les voir, ou via contact, seulement pour nous. Merci !

dimanche 29 juillet 2012

DID Li'l Masters (10) avec Riteish Deshmukh et Tusshar Kapoor

Tusshar et Riteish dans Kya Kool Hain Hum
Cette semaine, il ne reste que 6 concurrents en lice (c'est Tanay qui a été éliminé la semaine dernière, selon le choix des téléspectateurs).
Ce week-end est chargé en numéros qui valent la peine d'être vus.

En effet, le passage d'anciens concurrents de DID 1, 2 et 3 (l'émission pour jeunes adultes) a donné l'occasion de revoir des danseurs venus danser avec les Li'l Masters.
Ainsi, le petit Rohan a dansé avec Paul sur une chorégraphie de Raghav et la musique de Phir Mohabbat de Murder 2. C'est oooooh !


Et Jeet, la petite bombe, fait son numéro avec Siddesh. Une partie de la chorégraphie est une parodie des 3 finalistes de la vidéo qui suit celle-ci.


Et maintenant un trio de choc, puisqu'il s'agit de finalistes des 3 saisons de DID : Dharmesh, Prince et Raghav. Ils s'imitent les uns les autres, chacun ayant apporté son style ou ses trouvailles (le locking du bras et du menton de Prince, le ralenti de Raghav, les formes géométriques de Dharmesh).



La seconde émission du week-end a vu Tusshar Kapoor et Riteish Deshmukh pour la promotion de leur film Kya Kool Hain Hum.

Tout le monde a apprécié cette dance de Shalini...


Et maintenant, récréation : un défi lancé à Riteish puis à Tusshar par le petit Om. Et ça dégénère !
Restez sur cette vidéo, à 6min50, c'est Rohan qui mime avec beaucoup de sûreté la dyslexie sur la musique de TZP.
Et à 13 min, c'est Faisal dans un difficle numéro d'accro-danse qui lui vaudra des applaudissements fournis (désolée, la fin manque).



Pour terminer, un ballet dansé par tous les enfants et les invités du jour sur la musique du film  Kya Kool Hain Hum.


samedi 28 juillet 2012

Swades, programme complet

Le réalisateur Ashutosh Gowariker
Parmi les meilleurs films de SRK figure, à mon avis, Swades (Ashutosh Gowariker, 2004).
Un beau scénario servi par un SRK convaincant et une superbe musique d'A.R. Rahman.
Le réalisateur, Ashutosh Gowariker a fait du beau travail, un film grand public qui met en avant les problèmes des campagnes.

Ci-dessous le programme français
 imprimé sur du beau papier à grain (30 cm x 22).


vendredi 27 juillet 2012

Cinéquiz 4

Dilip Kumar, Vijayanthimala
et Daisy Irani dans Naya Daur
Réponse au Cinéquiz 3
Initialement, c'est Madhubala qui devait jouer dans Naya Daur auprès de Dilip Kumar, en grande partie dans la région de Bhopal.

Mais son père, Attaulah Khan, le lui interdit pour plusieurs raisons : le travail de Madhubala faisait vivre toute sa famille, mais elle était cardiaque (à l'époque on disait qu'elle avait un trou dans le cœur) et son père la surprotégeait. Il ne voulait pas qu'elle tourne en dehors de Bombay, qui plus est avec Dilip Kumar dont il estimait qu'elle était trop proche.
Pour régler le problème du réalisateur, B.R. Chopra, Dilip Kumar qui tournait en même temps dans 
Madhumati, a proposé Vijayanthimala pour remplacer Madhubala. Et voilà.

Et ce sont toujours Aziz et Abdou qui ont donné la bonne réponse (qui se trouvait aussi dans le blog).
Soit tout le monde est en vacances, soit mes questions sont trop difficiles... Continuons !


Cinéquiz 4
Hema Malini et Dharmendra ont tourné de nombreux films ensemble avant de se marier. Ainsi, le film Sholay.
Quelle astuce avait trouvé Dharmendra pour draguer Hema Malini pendant ce film ?

jeudi 26 juillet 2012

Les trésors d'Aziz : Anil Kapoor

Depuis plus de 30 ans, Anil Kapoor est une figure qui compte à Bombay. Malgré un apogée de carrière dans les années 1980 et 1990, il est toujours là, svelte et moustachu, s'appropriant des rôles qui lui vont, dernièrement plutôt dans des comédies indiennes. Son rôle dans Slumdog Millionaire lui a entrouvert quelques portes aux Etats-Unis.




Un énorme succès en 1987
 aux côtés de Sridevi et du cruel Amrish-Mogambo

En 1991, une histoire d'amour réincarné 
par Sridevi entre Londres et l'Inde

Avec la belle Madhuri Dixit
dans une histoire d'héritage en 1992

En 1997, la guerre entre 2 clans d'une famille.
Tabu apporte de la douceur au film.

A Sridevi qui aime la vie facile, Anil préfère
Urmila, plus simple et humaine. C'est en 1997.

En 1999, mariage à l'essai entre Anil et Kajol !

mercredi 25 juillet 2012

Neengalum Velalam Oru Kodi présenté par Suriya

L'acteur Suriya
Je suis tombée sur la version tamoule du jeu Qui veut gagner des millions ? que je vous ai déjà montré présenté par Amitabh Bachchan, puis par SRK, et re-Amitabh dans la version hindie de Kaun Banega Corepati. 

Aujourd'hui, c'est le tour de Suriya sur Star Vijay. Si vous avez vu Ghajini dans sa version tamoule, vous ne l'avez sûrement pas oublié.
Vous parlez tamoul ? Vous avez le temps ? Voici une émission entière de Neengalum Velalam Oru Kodi (plus d'une heure) dans un décor et une mise en scène semblables partout dans le monde.
Les questions et réponses, d'abord montrées en tamoul, sont ensuite affichées en anglais. Pour le reste, c'est à vous de voir... ou d'apprendre le tamoul !

mardi 24 juillet 2012

Ciné-club : Nandita Das

Née en 1969 à Delhi d'un père peintre et d'une mère écrivaine, Nandita Das fait ses études primaires et secondaires dans une école où les matières s'étudient en 4 langues (hindi, anglais, sanskrit et une autre langues indienne, au choix).

Après un diplôme de géographie, et un master en travail social, elle fait du théâtre de rue en amateur dans une troupe hindie ("de gauche" est un pléonasme !).

En 1996, on commence à la remarquer dans des films d'auteur et dans des rôles que de nombreuses actrices n'auraient pas accepté, en particulier dans Fire (Deepa Mehta) aux côtés de Shabana Azmi (film en anglais).
Suivra le deuxième film de la trilogie de Deepa Mehta, Earth (1998) qui lui apporte un Filmfare de meilleure débutante (dans un film hindi).
On peut ensuite la remarquer dans Bawandar (Jag Mundhra, 2000) qui lui vaut une récompense entre autres au Festival de Santa Monica. 

En 2008, elle passe derrière la caméra après avoir écrit un scénario fondé sur les histoires personnelles de nombreux témoins durant les carnages de 2002 au Gujarat. Ce film,
Firaaq, reçoit de nombreux prix à Singapour, Dubai, Thessalonique, Deauville, et en Inde à l'International Film Festival of Kerala.

Engagée dans divers combats dont le sida ou la violence contre les femmes, elle donne l'image d'une femme humaine et consciente des problèmes auxquels son pays doit faire face.


Fire (1996). Homosexualité
Dans une famille élargie de la classe moyenne, deux frères se sont mariés sans amour. L'un a gardé sa dernière petite amie et délaisse son épouse, l'autre a fait vœu d'abstinence pour obéir au swami qui lui dicte sa vie.
Les deux femmes délaissées, qui s'occupent des tâches ménagères et de leur belle-mère handicapée, ne voyant aucun espoir, finissent par tomber secrètement amoureuse l'une de l'autre. Mais rien ne peut rester caché dans cet univers clos.
A sa sortie, le film a déclenché des manifestations hostiles des partis nationalistes, à tel point que sa projection a été momentanément interdite car le gouvernement estimait qu'elle troublait l'ordre public et risquait de nuire à la tradition du pays... (qui va faire la cuisine ?). La performance des 2 actrices est tout en délicatesse.
Réalisatrice : Deepa Mehta
Héroïnes : Shabana Azmi, Nandita Das
Héros : Kulbushan Kharbanda, Javed Jaffrey
Compositeurs : A.R.Rahman, Merlyn D'Souza
Notre avis : 4,5/5

Bawandar (2000). Social
Au Rajasthan, une jeune femme de basse caste qui s'élève contre les mariages d'enfants est violée par un groupe d'hommes d'une caste supérieure. Loin de baisser la tête, elle mène un combat pour que justice lui soit rendue. La presse s'intéresse à elle, puis les politiques qui veulent l'instrumentaliser...
Pas moins de 5 récompenses pour ce film inspiré d'une histoire vraie, qui touche plusieurs sujets dérangeants en Inde : les mariages d'enfants, les viols impunis, le machisme, le système des castes...
Réalisateur : Jag Mundhra
Héroïnes : Nandita Das, Deepti Naval
Héros : Raghubir Yadav, Rahul Khanna
Compositeur : Vishwamohan Bhatt
Notre avis : 3/5

Kannathil Muthamittal
(2002)
Pour l'anniversaire de ses 9 ans, les parents d'une fillette décident de lui apprendre qu'elle a été adoptée. La suite va les conduire à la recherche de la mère biologique au Sri Lanka, malgré les combats entre les Tigres tamouls et l'armée gouvernementale.
Un film sensible et fort à la superbe photographie, et au casting parfait. Mani Ratnam nous fait encore un beau cadeau !
Réalisateur : Mani Ratnam
Héroïnes : Simran, Nandita Das
Héros : Madhavan, Prakash Raj
Compositeur : A.R. Rahman
Chanteurs : A.R. Rahman, Chinmayee Sripada
Cinématographie : Ravi K. Chandran
Notre avis : 4/5 

I am
(2010). Social
Un film se compose de 4 courts métrages, dont les sujets sont plus que délicats, comme le don de sperme, l'inceste, l'homosexualité. Le dernier sujet porte sur les pandits du Cachemire.
Financé via les réseaux sociaux par des donateurs du monde entier, I am est inspiré d'expériences réelles et a été tourné dans plusieurs villes indiennes. Les acteurs ne se sont pas fait payer, les designers non plus. Le film a gagné de nombeux prix dans des festivals internationaux.
Réalisateur : Onir
Héroïnes : Juhi Chawla, Nandita Das, Manisha Koirala
Héros : Rahul Bose, Sanjay Suri, Abhimanyu Singh, Anurag Kashyap
Compositeurs : Amit Trivedi, Vivek Phillip, Rajiv Bhalla
Chanteurs : Rajiv Bhalla, Rekha Bhardwaj, K. K.
Notre avis : 3/5


Et aussi : Hari Bari (Shyam Benegal, 2000), Aamar Bhuvan (Mrinal Sen, 2002), Provoked (Jag Mundhra, 2006), Before The Rains (Santosh Sivan, 2007, votre prochaine filmiscopie)

lundi 23 juillet 2012

Aamir Khan : Satyamev Jayate sur Star Plus

Depuis peu, Aamir Khan est aussi devenu producteur et présentateur à la télévision.

Mais ne vous attendez pas à des invités du show business ou à des chanteuses de play-back.

Non, Aamir Khan, activiste social, s'attaque à des sujets tabous en Inde comme l'intouchabilité, les viols d'enfants, les avortements forcés, la pollution de l'eau...

Il est désormais facile de voir quelques-unes de ses émissions avec des sous-titres français, grâce à Bollywood Univers qui s'est donné la peine (merci !) de traduire quelques émissions.
Elles sont sur YouTube. Si vous cliquez sur Bollywood Univers ci-dessus, les émissions s'afficheront (en plusieurs parties), vous n'aurez plus qu'à choisir le thème qui vous intéresse.

François et moi avons vu à la télévision notre première émission d'Aamir, celle qui porte sur l'intouchabilité. Ce sont les témoins qui font la richesse de cette émission (et celle des autres aussi, je suppose), le public intervient très peu, on montre seulement ses réactions.
C'était très émouvant d'entendre par exemple une jeune femme intouchable raconter son combat, les  brimades continuelles dont elle a été victime dans sa vie quotidienne, avant de devenir professeur de sanscrit à l'université... et même maintenant...
Oui, l'Inde est belle, mais pas pour tout le monde ; selon les statistiques, le pays compterait quelque 170 millions d'intouchables (ou dalits).

Le documentariste Stalin K.
Lors de cette émission, l'un des invités, Stalin K., un activiste social et documentariste a sillonné l'Inde pendant quatre ans pour recueillir des témoignages de dalits, pas seulement chez les hindous, mais aussi chez les musulmans, les sikhs...
Voici le lien pour voir ce documentaire de 1h50 sous-titré en anglais. Hyper intéressant.



Wikipedia a consacré un article détaillé sur l'émission d'Aamir Khan.
Et pour terminer, voici le site de l'émission.

dimanche 22 juillet 2012

DID Li'l Masters (9)

Geeta Maa, juge de charme
Ils sont toujours sept, les Little Masters, car Mithun, la semaine dernière, a décidé qu'il n'y aurait pas d'élimination. Voilà !

Je commence avec Tanay qui danse et fait des équilibres aux barres parallèles. Je persiste à trouver cela trop dangereux pour des enfants de cet âge.
Son skipper, Neerav pousse d'ailleurs un soupir de soulagement à la fin du numéro.



Et voilà Jeet, habillé en fille qui imite Katrina Kaif dans la chanson Chikni Chameli ! Pas très féminin, mais... énergique


Revoici Jeet, cette fois dans un jugalbandi avec Om. Un beau numéro.


Raghav nous a concocté une chorégraphie tout à fait inhabituelle remarquablement interprétée par Rohan et Somiya. Voici le paso doble sauce Raghav récompensé de sifflets et d'un salut.
Et si vous regardez jusqu'au bout, vous retrouverez Mogambo et son rejeton à qui Raghav refuse d'apprendre à danser. Alors il le... et Raghav est obligé de... et c'est Mithun qui...

samedi 21 juillet 2012

Chanson de Rab Ne Bana Di Jodi (2008)

L'actrice Anushka Sharma
Le dernier film en date réalisé par Aditya Chopra est un sympathique divertissement qui a vu apparaître une toute jeune héroïne bien prometteuse face à SRK.
Un scénario peut-être un peu tiré par les cheveux, (m'enfin, elle le reconnaît pas ?), mais de bonnes chansons pour des danses chorégraphiées par Vaibhavi Merchant, et des ballets de Shiamak Davar.

Réalisateur : Aditya Chopra
Héroïne : Anushka Sharma
Héros : SRK
Compositeurs : Salim Suleiman
Chanteurs : Sunidhi, Labh Janjua

vendredi 20 juillet 2012

Cinéquiz 3

The Black Lady
Réponse au Cinéquiz 2
Le point commun entre Meena Kumari, Dilip Kumar, Bimal Roy et Naushad ? Tous les quatre ont reçu un Filmfare lors de la première cérémonie des Filmfare qui a eu lieu en 1954.
Meena Kumari pour Baiju Bawra
Dilip Kumar pour Daag
Bimal Roy, meilleur film et meilleur réalisateur pour Do Bigha Zameen
Naushad, meilleure musique pour la chanson Tu Ganga Ki Mauj de Baiju Bawra

Bravo à Aziz et Abdou qui sont encore les seuls à avoir donné la bonne réponse !

Cinéquiz 3
Pourquoi Vijayanthimala a-t-elle obtenu le rôle principal de Naya Daur ?

jeudi 19 juillet 2012

Chanson vagabonde : Aradhana (1968)

 Rajesh Khanna récemment
Rajesh Khanna est décédé hier à l'âge de 69 ans ; le moins que je puisse faire c'est de lui rendre ce petit hommage avec une chanson extraite d'Aradhana dont vous pouvez revoir la filmiscopie.
A revoir aussi, les trésors d'Aziz qui lui sont consacrés.

mercredi 18 juillet 2012

Kaushiki Chakrabarty, nouvelle diva du chant classique indien

Durant un concert à Pune en 2011*
Aujourd'hui, Jean-Luc, grand amoureux du chant classique indien,  vient partager son admiration pour une jeune et talentueuse chanteuse bengalie.
Une belle découverte que vous pourrez compléter par de nombreux morceaux figurant sur YouTube.

Fille du très respecté Pandit Ajoy Chakrabarty, Kaushiki Chakrabarty, à peine plus de 30 ans, aujourd’hui Kaushiki Chakrabarty Desikan depuis son mariage avec le chanteur Parthasarathi Desikan, s’impose comme le nouveau joyau de la musique classique indienne, dans la grande tradition du style hindoustani du Nord, avec le chant khyal et le thumri notamment.

Le khyal (ou khayal) est aujourd’hui le style prédominant du chant classique hindoustani. " Le khyal est né de la rencontre entre l’ancestral dhrupad hindou et les musiques arabe et persane comme le qawwali, dans le cadre de la cour des sultans aux XVIe et XVIIe siècles. "

Le
thumri (ou thumree) est "un style musical exaltant la dimension lyrique et affective par opposition au brillant du khyal, accordant une grande place à l’ornementation […] Le rôle de la poésie y est déterminant. Ce style est surtout choisi par les voix féminines. " (citations extraites de L’Art du raga par François Auboux, éditions Minerve).
Le thumri est souvent présenté comme un style plus léger, intermédiaire entre les musiques savantes et les musiques populaires.

Le nom Chakrabarty l’indique, cette famille est bengalie, de Kolkata (Calcutta). La tradition du Bengale se perpétue, terre de tant de grands artistes et de grands intellectuels dans tous les domaines : littérature, musique, cinéma, philosophie...

Les premiers gourous de Kaushiki dans l’apprentissage du chant ont été sa mère, qui remarqua rapidement son don très précoce, puis son illustre père, qui n’a pas hésité à déclarer un jour qu'elle était meilleure que lui.


La carrière internationale de Kaushiki s'est accélérée lorsqu’elle a reçu un BBC Award pour l’un des ses albums,
Pure, en 2005.
Depuis lors, elle remplit des salles de concert dans le monde entier, dont le Théâtre de la Ville et la Cité de la Musique à Paris, devant des publics qu'elle hypnotise en conjuguant dans son chant à la fois l’intensité, l’expressivité et la virtuosité technique.

Elle a été encensée par les plus grands maîtres du chant hindoustani : Bhimsen Joshi, Jasraj…
Sa voix est pure, chaude, colorée (ambrée, de miel, sont les qualificatifs qui reviennent dans l’expression des connaisseurs) ; elle donne une grande impression de facilité, car sa maîtrise technique est hors normes ; le contrôle de la voix est impressionnant, l’intensité de l’expression et de l’émotion est toujours prenante.

J’aurais pu vous proposer de nombreuses vidéos illustrant les différentes facettes de son talent. J’ai choisi un seul thumri, genre dans lequel elle est éblouissante.
Voici l’enregistrement, lors d’un concert donné à Budapest, du Mishra Charukeshi Thumri interprété de façon magistrale.
Dix minutes de musique pure, dix minutes d’émotion, dix minutes de la plus haute expression artistique.



Sur cette vidéo, le joueur de tempura, Christian Ledoux, a longtemps été (et est peut-être encore) le découvreur d'artistes indiens pour le Théâtre de la Ville à Paris.

Merci à Creative Commons et Mvkulkarni23 pour la photo du concert de Pune.

mardi 17 juillet 2012

Ciné-club : Aditya Chopra

Né en 1971, Aditya Chopra, fils aîné de Yash Chopra, va suivre les traces de son père. 
Après ses études de commerce et d'économie, il devient à 18 ans  l'assistant de son père sur Chandni en 1989, Lamhe, puis Aaina et Darr en 1993, en se frottant en même temps à ses envies d'écriture depuis l'âge de 19 ans.
Ainsi à 23 ans, il a écrit et réalise l'un des plus importants blockbusters du cinéma indien, battant même Sholay par sa longévité puisque le film joue depuis sa sortie dans le même cinéma de Bombay.
Il s'agit du fameux Dilwale Dulhanya Le Jayenge (DDLJ).
La plume à la main, c'est lui qui écrit le scénario et les dialogues de Dil To Pagal Hai pour son père.
Il réalise son deuxième film, Mohabbatein, qui donne à Amitabh Bachchan un nouvel élan dans sa carrière qui décline, et lance son frère, Uday, comme acteur.
Son troisième et dernier film réalisé à ce jour est Rab Ne Bana Di Jodi (2008) qui voit l'arrivée d'une nouvelle héroïne pour SRK, Anushka Sharma.
Devenu producteur entre-temps, il se partage avec bonheur entre ses diverses activités ; écrivain, réalisateur, producteur, et codirecteur de Yash Raj Films qui est aussi distributeur...


Dilwale Dulhanya Le Jayenge (1995)
Lors d'un voyage en train en Europe, deux étudiants indiens de Londres tombent amoureux l'un de l'autre (il s'agit d'un garçon et d'une fille !). Le père de la jeune fille fait les gros yeux, (vraiment, regardez bien) car il veut que sa fille se marie avec le fils d'un ami resté en Inde. L'amoureux devra aller la chercher là-bas. Fastoche, il n'y a qu'un milliard et quelques millions habitants.
Ce film qui eut un immense succès - il passe toujours au Maratha Mandir, le cinéma d'origine, à Bombay - fut le premier à mettre en scène des NRI (non-resident Indians). La première partie, qui se déroule en Europe, met en avant les talents comiques de Kajol et de SRK, alors que la seconde partie, en Inde, moins légère, rappelle les rituels auxquels les Indiens sont très attachés.
Réalisateur : Aditya Chopra
Héroïne : Kajol
Héros : SRK
Compositeurs : les frères Jatin et Lalit
Chanteurs : Lata, Asha, Udit, Abhijeet
Notre avis : 4/5

Mohabbatein (2000)
Un directeur d'université attaché à la discipline et à la tradition entre en conflit avec le professeur de musique qui apprend à ses élèves à être libres et à aimer. Décidément, ce professeur cache un secret.... 
Répétition générale avant K3G, l'affrontement entre l'aîné sûr de ses décisions et le jeune épris de liberté débouche sur un film manichéen allègrement rythmé par des chansons et ballets.
Réalisateur : Aditya Chopra
Héroïnes : Ashwariya Rai, Shamita Shetty...
Héros : Amitabh Bachchan, SRK...
Compositeurs : Jatin-Lalit
Chanteurs : Lata, Shweta Pandit, Jaspinder Narula, Udit, Manohar Shetty, Ishaan...
Notre avis : 3/5

Rab Ne Bana Di Jodi
(2008)
Un fonctionnaire intraverti se marie par obligation avec une jeune fille pétillante. Tout les sépare, mais lui va faire des efforts pour la séduire, en particulier se transformer en un danseur accompli pour se rapprocher d'elle.
Cette comédie nous fait découvrir un SRK au double visage (il excelle dans les deux) et une petite nouvelle qui a déjà fait du chemin depuis ce premier film. De bonnes chansons et un très beau ballet qui rend hommage à quelques acteurs des décennies passées. Un excellent divertissement.
Réalisateur : Aditya Chopra
Héroïne : Anushka Sharma
Héros : SRK
Compositeurs : Salim-Suleiman
Chanteurs : Sunidhi, Shreya, Sukhwinder, Sonu, Roop Kumar
Notre avis : 3,5/5


Et aussi en tant que producteur : Veer-Zaara (Yash Chopra, 2004)Fanaa (Kunal Kohli, 2006), Dhoom et Dhoom:2 (Sanjay Gadhvi, 2002 et 2006), Chak De India! (Shimit Amin, 2007), Band Baaja Baaraat (2010), et bientôt le nouveau film de Yash Chopra, qui n'a pas encore de titre.
Egalement producteur de séries télévisées par Yash Raj Television...

lundi 16 juillet 2012

Rokokitsch : Joshila (1973)

Le réalisateur Yash Chopra vers 2010
Dans ce film réalisé par Yash Chopra, et que je viens de découvrir, figure un numéro de cabaret comme on les aime. Mais là, ce n'est pas Helen, mais Padma Khanna qui est au centre de cette danse lascive.
Réalisateur : Yash Chopra
Héroïnes : Hema Malini, Rakhee
Héros : Dev Anand
Compositeur : R.D. Burman
Chanteuse : Asha

dimanche 15 juillet 2012

DID Li'l Masters (8)

Marzi, un des juges
Cette semaine, il ne reste plus que 7 concurrents. Vous pouvez vous remettre à jour en cliquant ici (allez voir à chaque skipper).

Je vous présente d'abord un très poétique numéro en ombres chinoises par Shreya et Tanay sur la musique de Khuda
Jaane du film Bachna Ae Haseeno. Bravo à Neerav pour la chorégraphie et aux 2 enfants qui ont dû beaucoup travailler pour obtenir ce résultat.


Raghav danse avec Somya pour remplacer Rohan qui s'est blessé au bras pendant les répétitions. Mais il revient bientôt !
Raghav en guru, dragué par Somya sur la musique de Om Mangalam de Kambakkht Ishq. On l'aime bien l'humour de Raghav.


Jeet a toute l'énergie qu'il faut pour cette chanson du Sud. Style !


Belle prestation de Faisal en Shiva. On reconnaît le Nataraja (Shiva dansant) en haut des marches. Quelle chute finale !
Il a bien mérité le salut de Mithunda qui a été très impressionné. Faisal et son père en pleurent de joie.


Encore Somya qui fait des étincelles dans tous les styles. Cette fois sur une chanson de Jab We Met.

samedi 14 juillet 2012

Trailer de Gangs of Wasseypur (2012)

Anurag Kashyap
Voici la bande-annonce de Gangs of Wasseypur, l'un des derniers films sortis de Manoj Bajpai.
Oui, c'est violent, mais ça a l'air superbement filmé !
Ce film de 5 heures sort en 2 parties en Inde.
Réalisateur : Anurag Kashyap
Héroïne : Richa Chadda
Héros : Manoj Bajpai, Jaideep Ahlawat, Nawazuddin Khan
Compositeurs : Sneha Khanwalkar, G.V. Prakash Kumar
Chanteurs : Amit Trivedi et une flopée de chanteurs

vendredi 13 juillet 2012

Cinéquiz 2


Réponse au Cinéquiz 1
Raj Khosla dans Solva Saal
Raj Khosla a joué un court rôle de réalisateur dans le film Solva Saal (1958), réalisé par lui-même. 
Voici une image arrêtée où il figure : une partie de Solva Saal se déroule en effet dans un studio de cinéma.

Je vous conseille ce film où Dev Anand, qui a un dialogue plein d'humour, tente de séduire une toute jeune Waheeda Rehman au regard de mitraillette.
On y retrouve l'ambiance du film noir, un peu comme dans C.I.D. que Raj Khosla a réalisé en 1956.

Seuls
Abdou et Aziz ont trouvé la réponse qui figurait dans le blog deux jours avant la question !


Cinéquiz 2
Quel est le point commun entre Dilip Kumar, Meena Kumari, Bimal Roy et Naushad ?

jeudi 12 juillet 2012

Navrang, programme complet

L'actrice Sandhya,
héroïne de
Navrang
Sorti du fin fond d'un tiroir, voici le programme de Navrang (V. Shantaram, 1959)

Ce programme est un peu particulier : quelques pages, y compris la couverture se replient et se déplient pour donner des figures différentes, ce qui rappelle que le personnage féminin est double dans l'esprit du héros poète.

Précisons que le vert de la couverture est en suédine.
La couleur est au rendez-vous, comme dans tous les documents édités par Shantaram. Ici, c'est obligé, puisque Navrang signifie 9 couleurs.

mercredi 11 juillet 2012

Les trésors d'Aziz : Dharmendra

Acteur de films romantiques à ses débuts dans les années 1960, puis de films d'action dans les années 1970, Dharmendra est une personnalité qui a compté et qui compte encore, dans une moindre mesure, dans le cinéma indien.
Aziz nous a préparé une petite sélection que voici.

Entouré de Saira Bano, Mumtaz et Feroz Khan en 1969,
un homme déchiré entre sentiments et principes. Aïe !

Un voleur au cœur d'or qui vole le cœur d'Hema Malini
avec laquelle il n'est pas encore marié en 1973

Dans ce film en costumes de 1977,
Jeetendra et Zeenat Aman sont ses partenaires

En 1973, trois frères séparés, mais liés
par une chanson d'enfance.

Faut-il encore présenter ce classique de 1975 ?
Tiens, revoilà Hema Malini !

Une aventure revisitée par une équipe indo-russe en 1980.
Zeenat Aman et Hema Malini sont là, ça vaut 2 chansons !

mardi 10 juillet 2012

Ciné-club : Manoj Bajpai

Manoj Bajpai dans Gangs of Wasseypur (2012)

De nombreux ciné-clubs m'ont été suggérés par Abdou. Il a raison, j'ai passé sous silence quelques personnalités qui méritent un article. Voici le premier ; et j'ai de quoi faire jusqu'à fin août !

Manoj Bajpai est né au Bihar en 1969. Après y avoir fait ses études de base, il s'inscrit dans une école de théâtre, puis entre dans la troupe de John Barry à Delhi, qui a aussi été le professeur de SRK.Ses premières apparitions se font dans une série télévisée de la chaîne Doordarshan, puis il décroche quelques petits rôles comme par exemple dans Bandit Queen (Shekhar Kapur, 1994). 
Il ne s'est pas encore exprimé.
En 1998, c'est le réalisateur Ram Gopal Varma qui lui permet de se faire mieux connaître grâce au film Satya, qui lui rapporte de nombreuses récompenses.

Dès lors, il est surtout catégorisé dans les voyous, psychopathes et méchants qu'il incarne dans des films comme Shool (E. Nivas,1999), Aks (Rakeysh Omprakash Mehra, 2001), Road (Rajat Mukherjee, 2002), ou Veer-Zaara (Yash Chopra, 2004).
L'année 2012 doit voir sortir 5 films hindis, dont le fameux Gangs of Wasseypur d'Anurag Kashyap.

Satya (1998). Pègre
Ce film noir et réaliste raconte comment Satya (ce n'est pas Bajpai), qui vient gagner sa vie à Bombay, se trouve malgré lui impliqué dans le monde du crime.
C'est ce film, loin de tout manichéisme, qui apporte à Ram Gopal Varma la reconnaissane de la profession ainsi que de nombreuses récompenses. Le casting est impeccable.
Attention, quelques scènes sont très violentes.
Réalisateur : Ram Gopal Varma
Héroïne : Urmila Matondkar
Héros : J.D. Chakravarthy, Manoj Bajpai
Compositeur : Sandeep Chowta
Chanteurs : Lata, Asha, Bupinder, Suresh
Notre avis : 3,5/5

Shool (1999). Folie policière
Un officier de police intègre se voit nommé au Bihar. Il y remarque la collusion qui existe entre la police et les politiciens. Voulant y mettre fin, il met en péril la vie de sa famille et tombe dans une sorte de folie destructrice.
Un film plutôt manichéen et outré, qui donne cependant l'occasion à Manoj Bajpai de montrer une nouvelle facette de son talent.
Réalisateur : E. Niwas
Héroïne : Raveena Tandon
Héros : Manoj Bajpai
Compositeurs : Shankar-Ehseen-Loy, Sandeep Chowta
Notre avis : 2,5

Pinjar
(2003). Drame de la partition
Peu avant la partition, une jeune hindoue du Penjab est enlevée par un musulman d'une famille ennemie qui assouvit une vengeance héritée d'une génération précédente.
Malgré les attentions que lui porte le jeune homme, elle s'enfuit pour retrouver sa famille qui la rejette afin d'éviter des tensions intercommunautaires.
Abandonnée, elle doit retourner chez son "mari", mais elle pense toujours à s'enfuir...
Ce film ancré dans la triste réalité rurale et politique de la partition est l'occasion pour Urmila Matondkar de démontrer ses talents dramatiques. Un film poignant qui doit beaucoup à son héroïne.
Réalisateur : Chandra Prakash Dwivedi
Héroïne : Urmila Matondkar
Héros : Manoj Bajpai
Compositeur : Uttam Singh
Notre avis : 3/5

Raajneeti
(2010). Magouilles politiques
Au sein d'une même famille, deux clans politiques s'affrontent après la mort du leader.
Fondée sur le Mahabharata, le scénario met en scène des personnages bien dessinés, la distribution est éclatante. Même si l'on aime pas ce type de films, on a de quoi se régaler du jeu des acteurs.
Réalisateur : Prakash Jha
Héroïne : Katrina Kaif
Héros : Arjun Rampal, Nana Patekar, Ajay Devgan, Ranbir Kapoor
Compositeurs : Pritam, Aades Shrivastava, Shntanu Moitra, Wayne Sharpe
Chanteurs : Kavita Seth, Antara Mitra, Rosalie Nicholson, Mohit Chauhan, Shankar Mahadevan, Sonu Nigam...
Notre avis : 3,5/5


Et aussi : Zubeidaa (Shyam Benegal, 2001), L.O.C. Kargil (J.P. Dutta, 2003), Dus Kahaniyaan, "Zahir" (Sanjay Gupta, 2007), Aarakshan (Prakash Jha, 2011), Chittagong (Bedabrata Pain, 20012), 

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