Attention danger ! Blog redoutable...
Plus de 1500 articles sur l'Inde et son cinéma, plus de 350 films notés et annotés, quelque 300 chansons commentées, plus de 1200 références classées, des extraits d’émissions indiennes, un jeu aux trophées vintage...
Vous allez devenir addicts. Vous êtes prévenus !

dimanche 31 janvier 2010

Bain de siège...

 
© Bollymages. Kovalam, décembre 2009

... pour ne pas mouiller ma couette.

samedi 30 janvier 2010

Chanson de film : Acchut Kanya (1937)

Dans son premier film, Ashok Kumar a pour partenaire la grande actrice des années 1930, Devika Rani, qui interprète une intouchable amoureuse d'un brahmane. C'est bien osé, tout ça.
A l'époque, il n'existait pas encore de chanteurs de play-back ; les deux acteurs chantent eux-mêmes, c'est charmant.
Réalisateur : Franz Osten (cinéaste allemand qui réalisa de nombreux films en Inde dans les années 1930)
Compositeur : Saraswati Devi

vendredi 29 janvier 2010

Dance India Dance, saison 2

La 2e saison de l'émission Dance India Dance a commencé il y a peu. Parmi les milliers de candidats qui se sont présentés aux éliminatoires dans diverses villes indiennes et aux Etats-Unis (les NRI), seuls 18 postulants prometteurs ont été sélectionnés.
Voici un pas de deux chorégraphié par Terence, l'un des 3 juges plus porté sur la danse contemporaine (il porte un foulard noué sur le front).
Vous pouvez éventuellement sauter l'intro de l'émission et aller directement à la danse à 1'15". Vous verrez une chorégraphie plutôt inhabituelle dans l'expression du sentiment amoureux (les Indiens sont très prudes).
Les candidats, Shakti et Kunwar dansent sur la chanson Khuda Jaane (composée par Vishal-Shekhar, interprétée par Kay Kay et Shilpa Rao) du film Bachna Ae Haseeno (Siddarth Anand, 2008).
P.S. Le gagnant de la première édition, Salman Khan, a décroché une apparition dansée dans le film Wanted avec... Salman Khan, l'acteur. Ce qui explique l'engouement pour cette émission, véritable ascenseur social, et les réactions très vives des participants devant les compliments de leurs gurus.

jeudi 28 janvier 2010

Héros des années 1930

C'est durant cette décennie que le cinéma muet va céder peu à peu sa place au parlant qui voit son premier film réalisé en 1931 (Alam Ara, Ardeshir Irani).
Cependant, les films muets, qui avaient atteint leur niveau d'excellence continuent d'être réalisés jusqu'en 1934, tandis que les cinémas installent de nouveaux équipements techniques.

Sohrab Modi (1887-1984)
D'abord acteur du cinéma muet et célèbre acteur de théâtre shakespearien au sein de sa propre troupe dès 1923, il est attiré par l'avènement du parlant qui le pousse à monter sa société de production en 1935 et à réaliser des films, dans lesquels il joue aussi, souvent adaptés des pièces de théâtre qui ont fait son succès.
Ainsi, sa carrière démontre son penchant pour les sujets sociaux maritaux (Talaq - Divorce - en 1938), et pour les films historiques (Khoon Ka Khoon en 1935, librement adapté du Hamlet de Shakespeare, qui fit connaître l'actrice Naseem Bano, ainsi que Pukar en 1939, avec la même héroïne, qui se déroule au XVIIe siècle sous le règne de l'empereur moghol Jehangir.

K.L. Saigal (1904-1947)
Le parlant permet enfin aux cinéastes de réaliser des films très proches des pièces du théâtre parsi qui connaît un grand succès, surtout grâce à la musique et aux chansons.
C'est pourquoi le chanteur-acteur K.L. Saigal connaît une gloire inimaginable qui fait de lui la plus grande star masculine de son époque.
Sa carrière commencée en 1933 à Calcutta connaît son apogée à Bombay en 1935 lorsqu'il impose son style en interprétant le rôle-titre de Devdas, réalisé par C. Barua assisté par Bimal Roy ; ce dernier réalisera lui-même une nouvelle version de Devdas en 1955, avec Dilip Kumar.
La carrière de K.L. Saigal, qui reste le chanteur préféré de Lata a influencé de nombreux chanteurs comme Kishore Kumar et Mukesh, dure jusqu'à son décès en 1947.

Ashok Kumar (1911-2001)
Assistant aux Bombay Talkies, Ashok Kumar commence sa carrière par hasard en remplaçant un acteur dans le film Acchut Kanya en 1937. C'est ainsi que commence une carrière comptant près de 300 films !
D'abord connu grâce à quelques films avec Devika Rani dont la forte personnalité lui faisait d'ailleurs de l'ombre, il changea de partenaire et s'imposa avec d'autres actrices par son jeu naturel, très différent du jeu théâtral habituel. Son dernier film remonte à 1995.

mercredi 27 janvier 2010

Bhopal, 25 années de tragédie

Le 3 décembre dernier a marqué les 25 ans de la catastrophe industrielle de Bhopal (Madhya Pradesh). A l'époque, l'explosion nocturne de l'usine de pesticides de Union Carbide libère une énorme quantité de gaz dans l'atmosphère et fait des milliers de victimes dont les survivants, marqués à vie, n'ont pas encore été indemnisés, ou si peu. Depuis 25 ans, des femmes donnent toujours naissance à des enfants handicapés.

Cette catastrophe a déjà fait l'objet d'un livre, parfois très technique, par Dominique Lapierre et Javier Moro, Il était minuit cinq à Bhopal.

Plus récemment, c'est un écrivain indien, Indra Sinha, qui nous raconte la même histoire sous un autre angle. En voici la première phrase : "J'étais humain avant. A ce qu'on dit. Moi, je ne m'en souviens pas, mais les gens qui m'ont connu quand j'étais petit disent que je marchais sur mes deux pieds, comme les hommes."
Un livre fort et émouvant : Cette nuit-là, Indra Sinha, Albin Michel.

P.S. du 11 juin 2010
Le jugement du tribunal indien vient d'être rendu, qui condamne 8 anciens dirigeants de l'usine, reconnus coupables de "mort par négligence", à 2 ans de prison et à 100 000 roupies d'amende (1 756 euros) pour 25 000 morts et plus de 100 000 malades. Union Carbide, propriétaire de l'usine, a été condamné à 8000 euros d'amende. Justice ?

mardi 26 janvier 2010

Ciné-club : les thrillers

En Inde, la peur n'a pas toujours les même sources que chez nous. Bien que les ressorts puissent sembler naïfs ou éculés, les scénaristes indiens, qui cultivent l'art du retournement de situation (qui arrive parfois comme un cheveu sur le soupe), apportent une touche made in India qui nous pousse jusqu'au climax.

Kaun (Qui ?, 1999)
Une jeune fille, seule dans sa maison le soir, regarde la télévision où l'on annonce qu'un criminel s'est échappé dans la région.
On sonne à la porte ; un homme se présente et s'invite dans la maison.
J'arrête l'histoire ici, sinon...
Réalisateur : Ram Gopal Varma (spécialiste des films qui voudraient faire peur)
Héroïne : Urmila Matondkar
Héros : Manoj Bajpai, Sushant Singh
Compositeur : Sandeep Chowta
Notre avis : 3,5/5





Road (La Route, 2002)
Deux amoureux prennent la route pour aller se marier malgré l'interdiction du père de la jeune fille. En chemin, ils prennent un auto-stoppeur dont l'attitude devient de plus en plus étrange.
Un film qui voit Vivek et Manoj nominés et/ou récompensés pour leur interprétation.Réalisateur : Rajat Mukherjee
Héroïne : Antara Mali
Héros : Vivek Oberoi dans l'un de ses premiers rôles, Manoj Bajpai
Notre avis : 3/5




Darna Manna Hai (Interdit d'avoir peur, 2003)
Une bande d'amis, dont la voiture est tombée en panne dans la forêt, fait passer le temps en se racontant des histoires étranges autour d'un feu de bois.
C'est un des rares films à sketches (6) du cinéma indien. Les histoires sont inégales mais la distribution masculine est un des atouts majeurs.Réalisateur : Prawaal Raman
Héroïnes : Antara Mali, Isha Koppikar, Sameera Reddy
Héros : Vivek Oberoi, Nana Patekar, Saif Ali Khan, Aftab Shivdasani
Notre avis : 3/5

Ek Hasina Thi (C'était une jolie fille, 2004)
Une jeune fille, agent de voyages, tombe amoureuse de l'un de ses clients. Lui aussi est amoureux d'elle.
Un jour, il lui demande de garder chez elle un paquet que quelqu'un va venir chercher. Elle accepte et se trouve accusée d'appartenir à un réseau terroriste. La spirale infernale commence.
Admirablement interprété par Urmila Matondkar qui sera récompensée d'un Filmfare de meilleure actrice, le film est bien construit et nous montre un Saif Ali Khan dans un rôle inhabituel pour lui à l'époque.Réalisateur : Sriram Raghavan
Héroïne : Urmila Matondkar
Héros : Saif Ali Khan
Notre avis : 4/5

Et aussi : Khamosh (Vidhu Vinod Chopra, 1985) , Taxi 9211 ( Milan Luthria, 2006)

lundi 25 janvier 2010

Pub d'hier : la lessive

Dans notre récolte de vieux magazines Filmfare des années 1960, j'ai fait une sélection de publicités que je vous passerai petit à petit.
Parallèlement, je vous montrerai des pubs actuelles du même magazine.
Aujourd'hui, cette pub pour la lessive DIP, d'octobre 1960, nous montre que les préoccupations de la ménagère citadine indienne n'étaient pas très éloignées des nôtres ; avec des témoignages de Delhi, Calcutta, Bombay et Madras à l'appui, la lessive DIP est sûrement plus efficace et moins chère ! Madame, n'hésitez plus !

dimanche 24 janvier 2010

Mumbai, Dhobi Ghat

 
© Bollymages. Mahalaxmi, octobre 2004

Dans le quartier de Mahalaxmi à Bombay est situé le plus grand lavoir de la ville, Dhobi Ghat.
Composé de plusieurs centaines de cuves de béton en plein air, il est le théâtre d'un travail éreintant, entièrement fait à la main ; tous les jours, des montagnes de linge sale y sont lavées, frottées, tapées sur une pierre, repassées au fer à charbon, et séchées.
La caste des dhobi (laveurs) est considérée comme inférieure puisqu'ils sont en contact avec les impuretés humaines.

samedi 23 janvier 2010

L'hommage d'Amitabh Bachchan

Le 21 décembre, jour anniversaire de la mort de sa mère en 2007 à l'âge de 93 ans, Amitabh Bachchan fait passer un hommage à sa mémoire dans la presse.
Voici la photo qu'il a fait paraître ; moi, j'y vois la paupière tombante d'Amitabh.

Le père d'Amitabh Bachchan, Harivansh Rai Bachchan, était un fin lettré qui s'est consacré à la littérature anglaise et hindie. Ses livres de poèmes lui ont d'ailleurs valu de nombreuses récompenses.
Dans le film Agneepath, Amitabh Bachchan récite un poème de son père.

vendredi 22 janvier 2010

Une jolie trouvaille

Est-ce une peinture ? Est-ce un document ? Eh bien, je dirais que c'est une fusion des deux.
Nous avons découvert ceci dans la boutique d'un jeune peintre à Kovalam.
Sur ce document émis par le l'Etat princier de Jaipur, sans doute sous les Anglais, figure un magnifique timbre fiscal de 1 anna (mesure du système monétaire musulman indien, qui équivalait à 1/16e de roupie, et qui a disparu en 1957).
Suit un texte dans une belle écriture en urdu, dont je ne peux donner la signification ; je suppose qu'elle justifie la taxe, qui était encaissée par le rajah ou le maharajah local avant d'être reversée aux Anglais dont les Etats princiers étaient très proches.
Enfin, une peinture très fine, à la manière des miniatures mogholes, a été rajoutée très récemment sur le papier et donne un ensemble cohérent qui nous a conquis. Ce qui semble jaune est en fait de la peinture dorée.

jeudi 21 janvier 2010

L'Inde dans tous ses Etats



Les événements indépendantistes qui ont secoué l'Andhra Pradesh fin 2009 (et qui ont repris hier) m'ont donné l'idée de faire le point sur les changements de découpages administratifs en Inde. La carte ci-jointe, qui date de 2006, devrait vous aider à vous y retrouver.

A leur départ, les Britanniques laissent un pays comptant de nombreuses divisions (en particulier, de nombreux petits Etats princiers) qui ne correspondent ni aux ethnies, ni aux langues.
C'est en 1956 que le gouvernement indien adopte une loi qui lui permet de refaire un découpage plus logique en créant de nouveaux Etats à partir d'États pré-existants.

En 1960, l'État de Bombay est partagé entre le Gujarat et le Maharashtra selon des critères linguistiques, ce qui est souvent le cas.

En 1966, le Penjab est divisé suivant des lignes linguistiques et religieuses, créant le territoire majoritairement hindou de l'Haryana, et voit ses districts du Nord transférés à l'Himachal Pradesh. Chandigarh devient la capitale partagée du Penjab et de l'Haryana.

Le Nagaland devient un État en 1962, le Meghalaya et l'Himachal Pradesh en 1971, le Tripura et Manipur en 1972. L'Arunachal Pradesh devient un territoire en 1972. Le royaume du Sikkim est annexé en tant qu'État en 1975. Le Mizoram devient un État en 1986 et Goa et l'Arunachal Pradesh en 1987, tandis que Daman et Diu, enclaves de Goa au nord, deviennent un territoire séparé.

En 2000, trois nouveaux États sont créés : le Jharkhand à partir des districts sud du Bihar, le Chhattisgarh à partir de l'est du Madhya Pradesh et l'Uttaranchal (rebaptisé Uttarakhand) à partir du nord-ouest de l'Uttar Pradesh. Les territoires de Delhi et Pondichéry sont sur le chemin de devenir des États à part entière.

Pour terminer, je reviens à l'Andhra Pradesh qui est d'actualité : pour faire simple, l'une de ses régions, le Telangana réclame son indépendance quasiment depuis que l'Inde a vu partir les Anglais. En effet, cette région qui n'a pas été sous le contrôle des Anglais, mais qui a été dirigée par les nizam (dynastie d'administrateurs) d'Hyderabad, s'est forgée une culture différente, à influence musulmane, qu'elle compte bien faire reconnaître.
Le gouvernement central de Delhi a pris en compte les revendications devant la détermination des indépendantistes et les violences des dernières manifestations ; le processus est engagé, mais durera sans doute quelques années.

mercredi 20 janvier 2010

News from India (9)



DNA 11.12
Considérant qu'une agression à l'acide sulfurique est un crime, une commission juridique préconise de la juger comme telle : une peine de prison de 10 ans minimum, et une amende de 10 lakhs (1 million de roupies, environ 15 000 euros). L'acide devrait également être interdit à la vente libre, et les victimes être indemnisées.
Il existe un vide juridique quant aux agressions à l'acide qui touchent principalement des femmes jeunes, victimes de vengeances d'honneur ou de jalousies. Les marques à vie, souvent au visage et aux bras (quand ce n'est pas la cécité), et le traumatisme les empêchent de se marier et d'avoir une vie normale... Il existe des organismes pour les soutenir moralement et les suivre dans la réparation esthétique, mais beaucoup ont trop honte de leur physique pour venir se faire aider.

The Hindu 13.01
Aujourd'hui, la grande kumbh mela commence à Hardwar. Il s'agit du plus important rassemblement religieux du monde : pendant 3 mois des millions de pèlerins vont venir prier et se baigner dans le Gange à des moments bien déterminés.
D'énormes préparatifs ont été réalisés : aménagement des bords du Gange, campements de toile, constructions de ponts sur le Gange, services de sécurité accrus dans la crainte d'une attaque terroriste, caméras de surveillance sur la zone divisée en 32 secteurs, fouille des pèlerins...

Aujourd'hui l'Inde (site français) 12.01
Après une mousson trop faible et de mauvaises récoltes, les prix des denrées alimentaires ont augmenté en moyenne de 20%. Le prix du sucre a quasiment doublé depuis janvier dernier et la courbe continue de croître en raison d'une pénurie de production de canne à sucre.
Le prix des légumes a augmenté de plus de 30%, et le seul prix des pommes de terre a bondi de 110% par rapport à janvier 2009. Quant au prix des graines, comme les lentilles qui constituent l'un des plats de base indiens, il a progressé de 42,2%. Le gouvernement a cependant affirmé que personne n'aurait à souffrir de la faim grâce à des stocks de secours et au recours à l'importation

The Hindu 04.01
Cinq fonctionnaires de la police du Maharashtra ont été suspendus pour avoir passé le réveillon de Noël à la réception d'un chef de gang de la mafia, Chchota Rajan.
L'un d'eux était responsable des réunions des services secrets et de la sécurité des VIP, un autre était en charge de la Criminelle dans la banlieue est de Bombay...
Cela n'arrive pas que dans les films !

mardi 19 janvier 2010

Retour d'Inde : l'expo 2010

Depuis que Nasreen nous a donné l'idée de la prochaine expo, l'idée fait son chemin. Nous en reparlons avec elle à Bombay pendant un dîner dans un restau de Bandra, le quartier branché de la ville.
Comme j'avais averti nos vendeurs d'affiches du thème de notre expo dès novembre dernier, ils ont pu rassembler posters, programmes et photos dont nous avons nous-mêmes rapporté une partie en bagage enregistré (on a dû acheter une grande valise pour y loger les rouleaux plastique contenant les posters). Le reste, soit 14 kilos de photos, pochettes de 33-tours, livres et vieux magazines est parti par DHL. C'est arrivé en excellent état, et la grosse valise aussi (par sécurité, on l'avait fait filmer à l'aéroport de Bombay).
Maintenant, il va falloir trier tout ça, répertorier, sélectionner. Au fait, le thème de la prochaine expo c'est Nargis, Madhubala et Meena Kumari, 3 icônes du cinéma hindi.

Voilà nous sommes rentrés avec une belle moisson pour l'expo, mais plutôt déçus par le Kerala.
Autre point négatif de notre voyage : Bablu, notre chauffeur de taxi à Bombay depuis 6 ans, s'est mis à boire ; un soir, nous avons dû prendre un autre taxi pour rentrer, tant il était en état d'ébriété. Les adieux se sont faits par téléphone, puis il nous a envoyé un e-mail pour que nous lui pardonnions son "erreur". Ce que nous avons fait pour lui enlever ce poids. Une histoire qui se termine bien mal ; je pense à sa femme Saku et à ses quatre enfants encore à charge...

lundi 18 janvier 2010

Retour d'Inde : une rencontre impromptue

A Kovalam, en consultant nos e-mails, nous remarquons un message de Neeraj de Bombay : ayant eu vent de notre exposition sur Guru Dutt lors d'un voyage à Paris, il a retrouvé le site que nous lui avons consacré et nous félicitait pour notre travail.
Etant lui-même collectionneur, il nous invite à nous rencontrer si jamais nous passions un jour à Bombay. Après lui avoir confirmé que nous repassions par Bombay début janvier - le hasard fait bien les choses -, nous convenons d'un rendez-vous à la coffee-shop de l'hôtel Oberoi.
Nous retrouvons Neeraj et son père qui est historien du cinéma indien, et possède une énorme collection de documents qui compte plus de 30 000 pièces ! Nous irons la voir une prochaine fois, car nous sommes le jour du retour à Paris.
Tout en discutant de notre passion commune autour d'un verre, nous leur remettons les catalogues de nos deux expositions, et le père de Neeraj nous offre son dernier livre illustré de photos inédites, mais édité en hindi seulement.


J'ai choisi une photo (celle de gauche), qui me semble facile à décrypter ; elle se rapporte à mon avis au film C.I.D. de 1956, et présente (de gauche à droite) le héros du film, Dev Anand, le producteur, Guru Dutt, et le réalisateur, Raj Khosla. Désolée, un problème technique empêche de l'agrandir.
Nous avons convenu de rester en contact, d'autant que Neeraj, qui travaille pour une grosse société française en Inde, se rend 2 ou 3 fois à Paris tous les ans.
Merci à Internet qui permet ces conctacts inattendus !

dimanche 17 janvier 2010

Retour d'Inde : le cinéma

Au Kerala, où nous avons passé une grande partie de notre séjour, les acteurs hindis sont peu présents sur les publicités.
On remarque cependant de vieilles photos délavées de SRK surtout à la porte des coiffeurs. On voit Hrithik, ci-dessous, dans une campagne publicitaire de Reliance pour vanter le sms à 1 paisa (de la roupie de sansonnet). Remarquez le drapeau rouge au premier plan.

Plusieurs fois, j'ai mentionné Shankar Mahadevan parmi les chanteurs de play-back. Voici sa publicité pour un concert à Kochi (sa famille est originaire du Kerala). Les panneaux, qui jalonnent les routes, sont immenses et montés sur des échafaudages métalliques.


Madhavan, qui est du Sud, mais tamoul et très aimé au Kerala, fait de la pub pour des bijoux, car c'est la saison des mariages d'octobre à décembre (pas de photo).
Enfin, the last but not the least, l'omniprésent Mohanlal, héros suprême du cinéma du Kerala (en malayalam).


Restons dans le cinéma avec le film 3 Idiots que nous sommes allés voir à Calicut pour remplir le dernier après-midi. Un film hindi en territoire malayalam. Une queue extérieure pour les hommes devant la billeterie, une autre pour les femmes (peu nombreuses), à la porte de cette billeterie à l'intérieur du cinéma. Islam oblige.
Je récupère deux billets d'orchestre à 30 roupies (un demi-euro) et nous nous installons dans une salle archicomble où le simple nom d'Aamir Khan au générique donne lieu à une clameur, des applaudissement, des sifflements, bref, toutes sortes de réactions dont le Sud a le secret. Le public compatit avec les protagonistes du film : il pousse, pousse, pousse avec la future maman qui accouche et applaudit quand le bébé naît enfin. J'adore.
On n'a pas tout compris, évidemment, mais je vous propose Zoobi Doobi, une chanson jazzy et guillerette du film, avec Aamir et Kareena.

samedi 16 janvier 2010

Retour d'Inde : Atul, le cinéaste

Notre copain Atul, qui a déjà gagné un prix au Festival du film indien de San Francisco pour son court-métrage Midnight Lost and Found, est en tournage lors de notre second passage à Bombay.

Il nous envoie une voiture de la production (ça fait chic, je trouve) qui nous emmène à une demi-heure de l'hôtel jusque dans une rue de Cotton Greens bordée d'anciens entrepôts. C'est dans l'un de ces entrepôts que nous retrouvons Atul en plein tournage.


Il a écrit et réalise maintenant un feuilleton policier intitulé Powder dont le 1er épisode est déjà passé sur Sony la semaine précédente. Il nous présente aux acteurs, puis nous assistons au tournage de quelques scènes clés dans la touffeur de l'entrepôt.

Le soir même, le 1er épisode est rediffusé sur Sony ; évidemment, on a regardé, et c'est déjà sur YouTube (en hindi) !

vendredi 15 janvier 2010

Retour d'Inde : de Kovalam à Calicut

Aujourd'hui, je souffre : je vous décris la partie du voyage où nous nous sommes ennuyés. J'ai peur que cela se sente dans mon récit.

Départ de Kovalam, avec Anil et son Ambassador couleur crème, pour notre première étape, Kochi, après avoir supprimé celle d'Allepey pour cause de grève totale au Kerala le lendemain (on se serait morfondus à Allepey).
Donc, Kochi est en grève (Anil aussi par peur de représailles) : rideaux de fer baissés, quelques drapeaux rouges flottent ici et là ; le Kerala a une majorité communiste, comme le démontrent les vieilles affiches ci-dessous (en agrandissant la photo vous verrez mieux la faucille et le marteau). Pas de bateaux pour se déplacer depuis le quartier d'Ernakulam où nous logeons, hormis des embarcations privées qui prennent 10 fois le prix normal du billet pour vous déposer à Fort Kochi (la vieille ville), quelques rickshaws qui profitent de l'aubaine ; on finit par en prendre un qui nous emporte vers Fort Kochi via le pont.


Et là, misère ! De tristes étals de souvenirs pour touristes et des rickshaws qui vous arrêtent à chaque emporium (ils étaient ouverts, ces magasins "d'artisanat" souvent tenus par des commerçants cachemiris !). Fermées les petites boutiques d'antiquités dont nous avions gardé le souvenir. Après les classiques filets chinois au bord de la mer, le palais et l'église Sainte-Croix, il ne nous reste plus qu'à regarder les façades des maisons anciennes maintenant transformées en guest-houses tant la demande a augmenté à Fort Kochi.
Le lendemain, direction Munnar à 1600 m d'altitude dans les ghats occidentaux (une chaîne de montagne de 1600 km de longueur, qui se termine au cap Comorin) : très arrosés pendant la mousson, les ghats forment un monde de verdure où cohabitent et s'entremêlent de nombreuses essences. La route en lacets n'est pas désagréable.
Ah, voici Munnar, ses hôtels complets, son réveillon obligatoire, ses prix prohibitifs... Au bout de 6 essais infructueux, nous dégotons une chambre double non chauffée plus chère qu'à Bombay. Coup de bol, ils ne font pas de réveillon et nous fournissent une couverture supplémentaire.
Après un dîner, émaillé de coupures de courant, dans le restaurant chauffé de l'hôtel voisin, je rentre me coucher en gardant T-shirt et chaussettes. De mauvais poil.



Le 31 décembre nous remonte le moral ; les environs de Munnar sont absolument splendides : des plantations de thé (appartenant au groupe tentaculaire Tata) et des eucalyptus forment un paysage différent à chaque virage. Vos sachets de Tetley viennent peut-être d'ici !


Pour le réveillon, dîner dans une cafétéria populaire, et hop ! retour à la chambre froide.

C'est le 1er janvier que nous quittons Munnar pour Thrissur et ses 30°. Le temple Vadakkumnathan dédié à Shiva est un bel exemple d'architecture du Kerala. Mais pas question d'y pénétrer, l'entrée est interdite aux non-hindous, comme dans tout le Kerala.


Le lendemain, route vers notre étape ultime, Calicut, qui focalise tous nos espoirs de découverte. Hélas, c'est une ville de province comme les autres (pour ceux qui ne connaissent pas l'Inde, c'est bruyant, pollué et plutôt anarchique).
Reste à remplir le dernier jour. Allons voir ce matin à quoi ressemble Kappad Beach, où Vasco de Gama aurait débarqué en 1498, et dont le Routard dit qu'elle ressemble à une carte postale (je me méfie, ils ont trouvé du charme à Calicut...). En effet, la plage aux eaux calmes forme plusieurs criques sur quelques centaines de mètres visibles, très à l'écart de toute agitation, avec un seul hôtel... pour le moment. Emporter un gros bouquin. Les Occidentales ont intérêt à ne pas se balader en maillot de bain, car la population du nord du Kerala est en majorité musulmane.

Plus qu'un après-midi à combler à Calicut avant notre vol pour Bombay demain. Idée géniale ! Si on allait voir... (je vous en parle plus loin).

jeudi 14 janvier 2010

Retour d'Inde : Noël à Kovalam

D'abord, un petit mot sur Kovalam. Cette plage est en fait composée de 2 plages en arc de cercle : Lighthouse Beach (la plage du Phare) plutôt fréquentée par les Occidentaux, et Hawa Beach qui accueille surtout les Indiens en goguette le week-end ou pendant leurs vacances.
Il se trouve que nous logeons sur Hawa Beach depuis que nous avons découvert sur cette plage, en 1992, un petit hôtel quasiment sur le bord de la plage. L'hôtel a grandi et nous y revenons de temps à autre car la chambre 105 avec balcon au premier étage donne sur la mer et surtout la plage, où le spectacle est permanent.
Le soir du réveillon, sans avoir à débourser une roupie, nous profitons du concert live donné sur la terrase de l'hôtel par un groupe de musiciens et de chanteurs spécialisés dans un répertoire des années 1970. Tout près, assis sur la plage, des groupes d'Indiens se joignent aux applaudissements des touristes qui dégustent leur repas.
Comme vous pouvez le voir sur la photo de l'orchestre, les décorations de Noël sont souvent des étoiles de papier éclairées de l'intérieur.
Clou de la soirée, un feu d'artifice sur la plage !

Le lendemain, il y a foule sur Hawa Beach ; des centaines (milliers ?) d'Indiens venant profiter en famille de leurs vacances au bord de la mer, souvent sans se baigner, mais en restant debout à observer les vagues en attendant le coucher du soleil.

mercredi 13 janvier 2010

Retour d'Inde : les retrouvailles 3/3

De Kovalam, nous voulons monter au nord du Kerala en taxi, histoire de voir s'il existe autre chose que les backwaters pollués, entre autres, par l'afflux de touristes ; rien de plus simple, il suffit de sortir à l'arrière de l'hôtel où se trouve le parking des taxis. Nous demandons Anil, basé ici, avec qui nous avions visité la région du Chettinad au Tamil Nadu il y a 3 ans. "Anil n'est pas là, mais je vais l'avertir", nous dit un autre chauffeur. Et quelques jours plus tard, Anil nous rejoint à l'hôtel, on étudie l'itinéraire et on fixe le prix. L'affaire est faite.

Nous sommes à peine assis que Sheeja nous apporte un gâteau en nous disant opportunément : "Happy Christmas" d'une voix timide. Arrivent ensuite les verres d'eau de noix de coco ouvertes à la machette devant nous, de l'ananas et des bananes. Là, ça nous fait un second déjeuner, mais impossible de refuser cette offre faite de si bon cœur avec tant de naturel.
Comme elle va bientôt accoucher, Sheeja va passer le temps qui reste chez sa mère (qui n'aime pas être prise en photo) à Trivandrum, la capitale, car l'accès à la maison d'Anil se fait par un difficile petit chemin rocailleux qui descend sur 200 mètres.

mardi 12 janvier 2010

Retour d'Inde : les retrouvailles 2/3

A Kovalam, au Kerala, nous faisons la surprise à Joby de venir dîner dans le restaurant où il est serveur. Il nous invite alors à venir chez lui le surlendemain à 10 h 30.
Surprise ! c'est pour prendre un petit déjeuner kéralais (alors que nous avions déjà pris l'occidental...). Et voilà les appam (galettes de riz) qui s'empilent dans nos assiettes avec le curry de légumes, et un thé à la cardamome, de l'ananas et du fruit de jacquier cueilli dans le jardin...

Puis nous discutons de chose et d'autre avec Sindu, l'épouse de Joby, sous l'auvent de leur maisonnette pendant que Joshua, leur petit garçon de 4 ans fait preuve de son énergie en grimpant sur son père.
Joby a économisé pendant 7 ans avant de pouvoir acheter sa maison avec un prêt bancaire. Petit à petit, il l'améliore : depuis l'année dernière, il ont refait la cuisine pour que Sindu ait un plan de travail. Le toit fuit, le ventilateur au plafond est en panne, mais l'espoir demeure.
Le petit Joshua est scolarisé comme la plupart des enfants du Kerala qui est l'Etat le plus alphabétisé de l'Inde et dont le taux de natalité est le plus bas du pays.

lundi 11 janvier 2010

Retour d'Inde : les retrouvailles 1/3

Notre voyage en Inde s'est terminé samedi à Roissy sous la neige. Plutôt transis par le froid, nous avons enfin réussi à assimiler 35° de moins.
Voici donc un petit récit de notre voyage où vous retrouverez des personnages déjà évoqués en janvier 2009.
L'itinéraire de notre voyage est simple : arrivée à Bombay pour quelques jours, plage et balade au Kerala pendant 2 semaines, retour à Bombay pour quelques jours.

A Bombay, nous retrouvons Bablu et sa famille, toujours "logés" sur un trottoir. Bablu a changé de loueur de taxis puisque le précédent n'avait que de vieilles Fiat, maintenant interdites, et il peut continuer son métier avec une voiture plus récente. Son épouse, Saku, se porte bien depuis l'opération de mai dernier, sa deuxième fille, Alka, doit accoucher en janvier.
Le 17 décembre, nous nous retrouvons dans leur rue pour l'anniversaire de Prem (6 ans) et de Pritam (9 ans), entourés par les voisins, les amis et la famille. Habillés comme de petits rois, ils attendent le feu vert des parents pour souffler les bougies et découper le gâteau.

Les deux petits ont chacun reçu une bicyclette en cadeau. Pritam s'empresse de l'utiliser dans la rue déserte avant même d'avoir ôté tout l'emballage.
J'étais étonnée par la longueur de la selle (environ 50 cm), mais j'ai vite compris en voyant Pritam : cela permet de transporter un copain derrière soi !
Il est vrai que l'on voit très souvent sur les mobylettes ou les scooters le père, la mère, un enfant devant, un autre derrière ou au milieu... sans casque, à Bombay.

dimanche 10 janvier 2010

Cap Comorin

 
© Bollymages. Kanyakumari, décembre 2008

Kanyakumari (ou le cap Comorin) et le lieu le plus méridional de l'Inde, où se rejoignent les eaux du golfe du Bengale, de la mer d'Oman et de l'océan Indien. Une partie des cendres de Gandhi fut dispersée ici.
Les grandes attractions de la ville sont le lever et le coucher du soleil sur la mer, puisque la situation de l'endroit permet de voir les deux.
Au large de la ville, s'élève, sur une petite île, un mémorial (voir photo de nuit) qui rappelle que le philosophe indien Vivekananda (1963-1902) venait méditer ici.

samedi 9 janvier 2010

Chanson de Swades (2004)

Une superbe chanson très symbolique : pendant la projection de Yaadon ki Baaraat la nuit, en plein air, une panne d'éléctricité vient interrompre la séance de cinéma ; le héros, qui travaille à la Nasa aux Etats-Unis (c'est pourquoi il parle entre autres des étoiles), en profite pour faire baisser l'écran, barrière entre les hautes et les basses castes.
Tous se retrouvent contre leur gré sur un pied d'égalité pendant quelques minutes alors que le héros explique que l'union fait la force. Super SRK !
Réalisateur : Ashutosh Gowariker
Héroïne : Gayatri Joshi dans son premier (et dernier ?) rôle
Héros : SRK
Compositeur : A.R. Rahman
Chanteurs : Alka Yagnik, Madhushree, Hariharan, Udit Narayan

vendredi 8 janvier 2010

Chanson live de Aaja Nachle

Une chanson extraite de Aaja Nachle, chantée en direct à la télévision pakistanaise par Rahat Fateh Ali Khan.
Né au Pakistan, c'est le neveu du célèbre chanteur de qawwali, aujourd'hui disparu, Nusrat Fateh Ali Khan.
Rahat Fateh Ali Khan, qui est aussi chanteur de qawwali, paraît de plus en plus souvent parmi les chanteurs de play-back du cinéma hindi. Avec une telle voix, quoi de plus normal ?

jeudi 7 janvier 2010

Chanson de C.I.D. (1956)

Dans cette comédie policière produite par Guru Dutt, on retrouve Dev Anand dans une chanson à succès interprétée par son chanteur favori.
Réalisateur : Raj Khosla
Héroïne : Shakila
Héros : Dev Anand
Compositeur : O.P. Nayyar
Chanteurs : Geeta Dutt, Mohd. Rafi

mercredi 6 janvier 2010

Chanson de Dhoom 2

Après Dhoom qui fit grimper les ventes des deux-roues et le nombre d'accidents dus à la vitesse, voici Dhoom 2 et ses séquences d'action, d'amour, de danse...
Réalisateur : Sanjay Gadhvi
Héroïnes : Aishwarya Rai, Bipasha Basu
Héros : Hrithik Roshan, Abhishek Bachchan
Compositeurs : Pritam, Salim
Chanteurs : Sunidhi Chauhan, Vishal Dadlani
Chorégraphes : Shiamak Davar, Vaibhavi Merchant

mardi 5 janvier 2010

Deux actrices-danseuses

Vijayanthimala et Hema Malini, qui sont toutes deux nées dans le sud de l'Inde sont aussi d'excellentes danseuses de bharata natyam.
En voici la preuve dans cette vidéo où se suivent 2 extraits de films où elles dansent. C'est Hema Malini qui commence.

lundi 4 janvier 2010

Programme : Rani Aur Lalpari (1975)


Une petite orpheline, vivant chez des parents qui la détestent, va tenter de retrouver son père et sa mère en s'évadant dans un monde imaginaire où ses amis seront Cendrillon, Gulliver, une fée et une sirène.
Je n'ai pas vu ce film, il n'est peut-être pas aussi féerique le programme !

dimanche 3 janvier 2010

Kolkata, papiers peints


© Bollymages. Kolkata, janvier 2007

Ceci n'est pas la dernière œuvre d'un artiste d'avant-garde, c'est le mur d'une maison de Kolkata qui a connu de multiples couches de peinture et de papier. J'en ai chipé un petit bout que j'ai collé dans mon carnet de voyage. Il continue de s'émietter à Paris.

samedi 2 janvier 2010

Chanson de Kala Bazar (1960)

La chanson Khoya Khoya Chand (J'ai perdu la lune) tirée de Kala Bazar (Marché noir) est devenue un classique. Dev Anand la mime sur la voix Mohd. Rafi.
Dev Anand, qui faisait partie du trio de choc des années 1960 avec Raj Kapoor et Dilip Kumar, avait une façon très particulière de bouger, le corps mou, les bras ballants (voyez l'imitation d'hier par SRK). Surnommé le Gregory Peck indien, ses cheveux ont été coiffés en banane pendant quelque temps, comme vous pouvez le voir.
Réalisateur : Vijay Anand (le frère de Dev Anand)
Héroïne : Waheeda Rehman
Héros : Dev Anand
Compositeur : S.D. Burman
Chanteurs : Asha, Geeta, Manna, Mohd. Rafi

vendredi 1 janvier 2010

Chanson de Rab Ne Bana Di Jodi (2008)

Dans ce film, qui est une histoire d'amour, a été intégrée une chanson-ballet qui est un hommage à des acteurs des décennies passées. Les paroles (sauf celles du refrain) sont composées avec des titres de chansons de ces acteurs, et SRK imite un peu leur façon de jouer.
Dans cet hommage, on reconnaît Raj Kapoor (avec Kajol), Dev Anand (avec Bipasha), Shammi Kapoor (avec Lara), Rajesh Khanna, (avec Preity) et Rishi Kapoor (avec Rani).
Il est rassurant de voir que les cinéastes actuels font souvent des clins d'œil à leurs "ancêtres".
Réalisateur : Aditya Chopra
Héroïne : Anushka Sharma dans son premier rôle
Héros : SRK
Compositeurs : Saliman-Suleiman (2 frères)
Chanteurs : Sunidhi Chauhan, Shreya Ghoshal, Sonu Nigam, Sukhwinder Singh
Chorégraphe : Shiamak Davar (merci Shiamak !)

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...