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jeudi 31 mai 2012

Les trésors d'Aziz : Amitabh Bachchan

Aucune collection ne saurait être complète sans quelques documents sur Amitabh Bachchan.
Aziz ne fait pas exception à la règle et vous offre cette série de couvertures à l'effigie de Big B.
Comme vous le remarquerez, les noms des acteurs n'y figurent pas, car tout le monde est supposé les connaître !


Un classique de 1975 où Amitabh Bachchan et Shashi Kapoor, 
frères ennemis, s'affrontent devant leur mère éplorée, Nirupa Roy

Autre grand classique, de 1978, où Amitabh Bachchan, dans un double rôle,  
a Zeenat Aman pour partenaire

Immense succès de 1978, avec Rekha, Rakhee et Vinod,
l'ascension d'un petit garçon pauvre

En 1981, un film qui ressemble à la réalité : 
Jaya assiste à la relation de son mari avec Rekha

En 1982, le seul film dont Dilip Kumar et Amitabh Bachchan
ont partagé l'affiche ; aussi avec Rakhee et Smita Patil

mardi 29 mai 2012

Ciné-club : Nana Patekar


Né au Maharashtra en 1961, Nana Patekar fut un élève de la J.J. School of Applied Arts de Bombay, où il fait aussi ses premiers pas dans le théâtre.

Il commence à tourner à la fin des années 1970, mais on ne le remarque qu'à partir de 1988 dans le rôle du maquereau de
Salaam Bombay (Mira Nair).
Le ton est donné à sa carrière qui va désormais compter de nombreux rôles très forts, de policiers, "méchants" ou psychopathes qu'il interprète à merveille avec son superbe sourire carnassier qui fait craindre le pire. Sa voix grave et sa façon particulière de dire ses dialogues en font un acteur à part.

Sa carrière, qui compte maintenant une soixantaine de films, lui a rapporté une dizaine de récompenses de meilleur acteur ou meilleur second rôle, généralement "méchants". 

Il s'est aussi essayé à la réalisation avec le film Prahaar: The Final Attack, avec Madhuri Dixit.
Pour rendre ses personnages encore plus réels, il s'adonne au tir à la carabine dans des compétitions nationales. 

Salaam Bombay (1988). Prostitution
Maquereau
Un garçonnet poussé par le besoin d'argent se rend à Bombay et trouve un petit boulot de porteur de thé dans le quartier rouge de la ville.
Il rencontre alors d'autres enfants des rues, des drogués et des prostituées qui habitent là. Il remarque en particulier une fillette, toute nouvelle dans le métier, et aimerait s'enfuir avec elle...
Ce film à mi-chemin du documentaire mêle acteurs professionnels et non professionnels dans leur environnement, en particulier les enfants des rues. C'est en effet le premier long métrage de la réalisatrice Mira Nair, qui n'avait tourné auparavant que des documentaires. Les récompenses n'ont pas tardé à pleuvoir, à Cannes, Montréal et Bombay.
Réalisatrice : Mira Nair
Héroïne : Chanda Sharma
Héros : Shafiq Syed, Nana Patekar
Compositeur : L. Subramaniam
Notre avis : 3/5

Parinda
(1990). Pègre
Chef de gang
Pour que son frère cadet puisse faire des études, l'aîné travaille pour un ponte de la mafia. Le cadet, qui ignore la situation voit son meilleur ami, un policier, mourir sous ses yeux, tué par la pègre.

Ayant appris par un informateur qui a fait tuer son ami, pour le venger il décide d'entrer dans le gang où le don le met à l'épreuve...
Le premier film réalisé par Vidhu Vinod Chopra a donné le ton aux films qui ont ensuite traité de la mafia.
Malgré la violence qui le marque, le film remporte 5 Filmfare.
Réalisateur : Vidhu Vinod Chopra
Héroïne : Madhuri Dixit
Héros : Anil Kapoor, Jackie Shroff, Nana Patekar
Compositeur : R.D. Burman qui a cependant fait quelques emprunts...
Chanteurs : Asha, Suresh, Shailendra Singh
Notre avis : 3/5

Khamoshi
(1996). Handicap
Sourd-muet
A Goa, un couple de sourds-muets catholiques (la religion a son importance dans le scénario), a une fille et un garçon normaux. La fille aime la musique et s'y adonne de toute son âme.
Quand elle tombe amoureuse puis enceinte d'un hindou, son père se déchaîne, anxieux de voir partir sa fille, seul lien avec l'extérieur, car leur fils est décédé.
Un film émouvant où le jeu des acteurs est très prenant. Manisha Koirala reçut un Filmfare de meilleure actrice, Nana Patekar campe un père "criant" de vérité. Sortez les mouchoirs !
Réalisateur : Sanjay Leela Bhansali (son premier film)
Héroïnes : Manisha Koirala, Seema Biswas
Héros : Nana Patekar, Salman Khan
Compositeurs : Jatin-Lalit
Notre avis : 3,5/5

Ab Tak Chappan
(2004). Pègre
Inspecteur louche
Un inspecteur de la Criminelle aux méthodes musclées s'est fait une réputation avec ses encounters qui lui permettent d'abattre froidement des membres plus ou moins supposés de la pègre, grâce à l'appui de son supérieur, et d'un chef de gang de la mafia.
D'un autre côté, il aide ses informateurs dans le besoin, et mène une vie familiale des plus normales avec son épouse.
Le jour où son supérieur change...
Ce film fort et violent, servi par un Nana Patekar exceptionnel, bénéficie d'une cinématographie et d'une bande originale au-dessus de la moyenne
Réalisateur : Shimit Amin
Héroïne : Revathy
Héros : Nana Patekar, Mohan Agashe
Cinématographie : Vishal Sinha
Compositeur : Salim Merchant (frère de Suleiman)
Notre avis : 3,5/5

Et aussi : Prahaar (Nana Patekar, 1991), Raju Ban Gaya Gentleman (Aziz Mirza, 1992), Bhoot (Ram Gopal Varma, 2003), Apaharan (Prakash Jha, 2005), Taxi n° 9211 (Milan Luthria, 2006)

lundi 28 mai 2012

Chanson d'enfants : Masoom (1983)

Dans Masoom, drame familial réalisé avec beaucoup de délicatesse, le petit garçon adultérin est intégré à la famille par les enfants. Vous reconnaîtrez peut-être la fillette en noir et blanc, c'est Urmila Matondkar.
Réalisateur : Shekhar Kapur
Héroïne : Shabana Azmi
Héros : Naseeruddin Shah, Jugal Hansraj (le petit garçon)
Compositeur : R.D. Burman
Chanteuses : Vineeta Mishra, Gurpreet Kaur et Gauri Bapat

dimanche 27 mai 2012

DID Li'l Masters (1)

Après la saison des jeunes adultes, que je n'ai pas pu vous montrer (sorry !),  se sont déroulées, à travers toute l'Inde, les sélections pour les plus petits, les Little Masters.
Sur les milliers de candidats choisis à travers l'Inde, 100 ont été retenus pour venir à Bombay participer aux dernières sélections qui voient le groupe se composer finalement de 16 enfants âgés de 7 à 15 ans.
Les enfants travaillent par groupes de 4, chaque groupe étant coaché par un skipper, un participant d'une précédente émission de DID (jeunes adultes).

Les 2 juges, que vous connaissez déjà, sont Geeta et Marzi, et le superjuge, Mithunda, ou Dada, comme d'hab. Vous les verrez dans la 2e et la 3e vidéo.

Le premier week-end de la compétition a été étonnant, vous allez voir. Voici mes extraits préférés.

Je commence avec Raghav, le kipper, et son équipe. Raghav (c'est le grand frisé) a inventé le ralenti dans la danse, il en fait souvent la démonstration comme vous le constaterez au début et à la fin de la prestation.



Maintenant, au tour de Saumya (11ans) et Rohan (13 ans), de l'équipe de Raghav. 
Des débuts prometteurs!


Et enfin, Shreya (7 ans) et Shivam (13 ans) de l'équipe de Neerav
habillés en Anarkali et Akbar. Quelle énergie !

samedi 26 mai 2012

Chanson de Waqt (1965)

Le compositeur Ravi
Voici la chanson dont je vous ai parlé dans le ciné-club de Balraj Sahni.
Le héros y fait en public des compliments à son épouse (Achala Sachdev) qui en est toute intimidée.
Réalisateur : Yash Chopra
Compositeur : Ravi (décédé en mars 2012 à 86 ans)
Chanteur : Manna Dey


vendredi 25 mai 2012

C'est dans quoi ? Photo 62

New York
Sur la photo 61 apparaissent les 3 principaux personnages masculins  du film, soit Irrfan Khan, Neil Nitin Mukesh, et sur l'écran en arrière-plan, John Abraham.
Il s'agit du film New York (Kabir Khan, 2009), un thriller dont le scénario est plausible, et dont les acteurs sont tous bons.

Beaucoup de gagnant(e)s cette semaine !
Bravo à Carimen, Josette, Celebebe (bienvenue !) Aziz, Abdou, Muriel, JJ et Michaëlle.

Photo 62
Merci de répondre via "contact"

jeudi 24 mai 2012

Rahat Fateh Ali Khan (4) : carrière au Pakistan

La chanteuse Sanam Marvi
J'ai découvert des chansons de Rahat Fateh Ali Khan en duo avec une chanteuse pakistanaise que j'ai tout de suite eu envie de vous faire découvrir aussi.
Il s'agit de la chanteuse Sanam Marvi, originaire du Sindh, l'une des quatre provinces du pays. Ça vaut bien 2 chansons, passées lors d'une émission de la télévision pakistanaise.

 


mercredi 23 mai 2012

Un doctorat sur Bollywood !

Frédérique, une de nos lectrices, prépare un doctorat en communication : elle travaille à une étude des publics des films Bollywood, autrement dit, elle s'intéresse à NOUS, les fadas, les toqués de ce cinéma.

Aussi, pour apporter de l'eau à son moulin, serait-il judicieux de répondre à son court questionnaire ; ça lui sera sûrement d'un grand secours. Merci pour Frédérique !

Pour terminer ce post, voici une nouvelle chanson d'enfants, extraite du film Stanley Ka Dabba sorti en 2011.
Réalisateur : Amole Gupte
Héros : Amole Gupte et plein d'enfants, dont son fils
Compositeur : Hitesh Sonik
Chanteur : Shaan

mardi 22 mai 2012

Ciné-club : Balraj Sahni (1913-1973)

Balraj Sahni naît en 1913 au Penjab (actuel Pakistan) où il suit des études de littérature anglaise et d'anglais.
Après s'être marié, il se rend avec son épouse à Shantiniketan, l'université de Tagore, pour y être professeur de hindi et d'anglais à la fin des années 1930.
Suit un court séjour à la BBC à Londres avant son retour en Inde en 1943.
Il commence par jouer au théâtre, puis tourne 3 films en 1946. C'est seulement en 1953 qu'il se fait remarquer dans Do Bigha Zameen de Bimal Roy, film maintenant considéré comme un classique, et qui fut récompensé d'un Prix international au Festival de Cannes en 1954.

Il continue sur sa lancée des rôles de caractère avec
Kabuliwala (Hemen Gupta, 1961), encore un classique du cinéma hindi, adapté de Tagore.
Au fur et à mesure que sa notoriété grandit, il joue avec les principales héroïnes de l'époque, telles Nutan (Sone Ki Chidiya, Shahid Lateef, 1958), Meena Kumari (Bhabhi Ki Chudiyan, Sadashiv J. Row Kavi, 1961), Vijayanthimala (Kathputli, Nitin Bose, 1957) ou Nargis (Lajwanti, Narendra Suri, 1958), et compte aussi quelques succès dans le cinéma penjabi.
Cependant, on se souvient aussi de lui pour Ae Meri Zohra Jabeen, une célèbre chanson du film Waqt (Yash Chopra, 1965) qui est filmée sur lui.

Do Bigha Zameen (1953). Social
Pendant la famine au Bengale, un fermier qui ne peut rembourser ses dettes part à Calcutta avec son jeune fils, et devient, entre autres, tireur de pousse-pousse.
Lorsqu'il a rassemblé suffisamment d'argent, il rentre chez lui et retrouve son épouse pour apprendre qu'une usine va être construite sur les terres qu'il cultive (et qui ne lui appartiennent pas).
Ce film qui entre dans le mouvement du néo-réalisme (Le Voleur de bicyclette, de De Sica, date de 1948) et un chef-d'œuvre d'humanité et de vérité. La scène du pousse-pousse est absolument inoubliable. Si vous ne l'avez pas vu...
Réalisateur : Bimal Roy
Héroïne : Nirupa Roy
Héros : Balraj Sahni, Rattan Kumar (le petit héros de Boot Polish en 1954)
Compositeur : Salil Chaudhury
Chanteurs : Lata, Manna, Mohd. Rafi
Notre avis : 3/5

Kabuliwala (1961). Amitié et racisme
Un marchand de fruits secs afghan, qui a laissé sa famille derrière lui, arrive à Calcutta pour tenter d'améliorer sa vie avec son petit commerce.
Peu à peu, il y parvient car il fait crédit.
Un jour qu'il va récupérer son argent il se prend d'amitié pour une petite fille bavarde, qui lui rappelle sa propre enfant restée au pays, et avec laquelle il discute. Il prend l'habitude d'aller lui parler, car elle le guette, et de lui offrir des fruits secs.
Un jour, un client récalcitrant ne veut pas lui rendre son argent, et la bagarre qui s'ensuit, où il poignarde l'homme qui l'insulte, le mène au tribunal où sa sincérité lui évite la peine de mort ; il passe cependant dix années en prison. Quand il sort, il va revoir la petite fille qui est sur le point de se marier et qui ne le reconnaît pas.
Attristé, il repart en Afghanistan voir sa propre fille qui l'a peut-être aussi oublié.
Une jolie histoire d'amitié sur fond de racisme latent.
Réalisateur : Hemen Gupta
Héroïne : Sonu
Héros : Balraj Sahni
Compositeur : Salil Chaudhury
Chanteurs : Hemant, Modh. Rafi
Notre avis : 3/5

Waqt
 (1965). Saga familiale
Balraj Sahni
Une famille qui vivait dans l'aisance voit son avenir ruiné par un tremblement de terre qui détruit leur maison et sépare une partie des membres, en particulier 2 des 3 fils.
Quelques années plus tard, leurs destins se croisent, mais ils ne savent pas qu'ils sont de la même famille... Ne vous inquiétez pas, ça va s'arranger !
Ce film bénéficie de la présence de nombreux grands acteurs de l'époque. Les chansons et les dialogues (pour les hindiphones) sont restés populaires. 5 Filmfare. 
Réalisateur : Yash Chopra
Héroïnes : Sadhana, Sharmila, Achala
Héros : Balraj Shani, Sunil Dutt, Raaj Kumar, Shashi Kapoor
Compositeur : Ravi
Chanteurs : Asha, Manna, Mahendra, Mohd. Rafi
Notre avis : 2,5/5

Garm Hava
(1973). Partition
Après la partition, une famille musulmane vivant à Agra doit choisir entre rester en Inde ou s'installer au Pakistan. Petit à petit au rythme des décisions prises par les aînés puis par leurs enfants, la famille va se désintégrer.
Ce film, à la limite du cinéma parallèle, est un des rares films ayant traité du sort des musulmans au moment de la partition. C'est aussi le dernier film de Balraj Sahni, l'un de ses plus beaux rôles. Nominé à Cannes, 3 Filmfare (histoire, scénario, dialogues)
Réalisateur : M.S. Satyu
Héroïne : Geeta Siddarth
Héros : Balraj Sahni
Compositeurs : Aziz Ahmed, Bahadur Khan, Khan Warsi
Film non vu

Et aussi : Anuradha (Hrishikesh Mukherjee, 1960), Anpadh (Mohan Kumar, 1962), Do Raaste (Raj Khosla, 1969), Paraya Dhan (Rajendra Bhatia, 1971), Hanste Zakhm (Chetan Anand, 1973)

lundi 21 mai 2012

Mughal-E-Azam (1960) : programme vintage intégral

Il y a quelque temps, je vous ai déjà montré la couverture et une page intérieure du programme de ce film.
Aujourd'hui, grâce à François, mon technicien perso, c'est la totalité du programme que vous pouvez feuilleter sur votre écran.
Je n'ai même pas besoin d'écrire le générique, tout est à l'intérieur !


dimanche 20 mai 2012

L'Inde au Festival de Cannes

Cette année, le Festival de Cannes a retenu 3 films indiens, 3 films de réalisateurs "rebelles".
Adieu les ballets colorés, les chansons et les acteurs vedettes. Bonjour les fusils, la drogue et la violence. Et bonjour une autre façon de filmer.
Voici les films choisis par le Festival (je ne les ai pas vus, ils ne m'ont pas demandé mon avis !).


Gangs of Wasseypur d'Anurag Kashyap - Section Quinzaine des réalisateurs
Manoj Bajpai
Deux gangs s'affrontent pendant 3 générations pour la suprématie sur une ville de province.
Tenez-vous bien, le film dure plus de 5 heures ! Un petit goût de Mahabharata, non ?
Avec Jaideep Ahlawat, Manoj Bajpai, Nawazuddin Siddiqui, Reemma Sen...

Miss Lovely d'Ashim Ahluwalia - Section Un certain regard
Niharika Singh
Dans les années 1980 à Bombay, deux frères produisent de sordides films de catégorie Z, entre horreur, érotisme et drame social, pour les distribuer dans un un circuit de petites salles clandestines.
Avec Nawazuddin Siddiqui, Niharika Singh...


Peddlers de Vasan Bala - Section Semaine de la critique
Gulshan Devaia
Voici le synopsis donné par le Festival.
Mumbai : une ville fantôme peuplée de millions d’habitants. Une femme ayant un objectif précis, un homme vivant dans le mensonge, un autre errant sans but. Ils se croisent, se heurtent. Certaines rencontres auront des conséquences, d’autres non. Imperturbable, la ville continuera de vibrer.
Avec Nishikant Kamat, Kriti Malhotra, Gulshan Devaia...

samedi 19 mai 2012

Chanson de Dev D. (2009)

L'actrice Mahi Gill
Pour illustrer les réalisateurs rebelles, voici une chanson tirée de Dev D. C'est le mariage de Paro, au Penjab, au son d'une fanfare, pendant que Dev...
Je ne vous raconte plus l'histoire, vous devez la connaître par cœur, mais cette nouvelle adaptation vaut le coup d'œil : 6 Filmfare, et un National Award (pour la musique).
Réalisateur : Anurag Kashyap
Héroïne : Mahi Gill (aussi dans Saheb Biwi Aur Gangster)
Héros : Abhay Deol
Compositeur : Amit Trivedi
Chanteurs : Rangeela et Rasila, chefs de fanfare


vendredi 18 mai 2012

C'est dans quoi ? Photo 61

Karisma et Lillete dans Zubeidaa
Sur la photo 60 on voit à gauche l'héroïne du film, Karisma Kapoor, accompagnée de Lillete Dubey, et tout ça dans Zubeidaa (2001), du réalisateur Shyam Benegal qui a l'habitude de donner de beaux rôles aux actrices (ici, à Karisma Kapoor).
Je vous recommande ce film inspiré de la vie de l'actrice Zubeidaa, et qui bénéficie d'une très belle reconstitution et d'une remarquable photographie. Le héros est interprété par Manoj Bajpai.
Qui a trouvé ? Abdou, un "petit nouveau" dans le jeu (mais pas nouveau dans le cinéma hindi, j'ai l'impression), Josette et JJ.

Que dites-vous de la photo 61 ?

Photo 61
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mercredi 16 mai 2012

Les trésors d'Aziz : Rajesh Khanna

Aujourd'hui Aziz nous régale de couvertures dédiées à Rajesh Khanna que l'on considère habituellement comme la première superstar du cinéma hindi moderne.
Sa carrière auréolée de gloire se concentre surtout dans les années 1970 jusqu'au jour où la colère d'Amitabh Bachchan vient mettre fin à une période d'amours sucrées.





En 1970, avec Mumtaz, un blockbuster où 
Rajesh Khanna joue un double rôle

En 1970, avec Asha Parekh
dans une histoire à suspense

En 1971, avec Tanuja, la maman de Kajol,
un film qui a beaucoup de succès auprès des enfants

Autre présentation pour le même film


En 1972, un héros aveugle, avec Tanuja
et une célèbre chanson par Asha pour Helen


A suivre...

mardi 15 mai 2012

Ciné-club : les réalisateurs rebelles

Les jeunes hommes dont je vais vous parler ont des des idées neuves sur le cinéma et tournent le dos aux tabous. L'anticonformisme est leur point commun.
Souvent écrivains, ils paufinent eux-mêmes leurs scripts et parfois même les dialogues. On sent la différence...
Pas de ballet, mais une musique tout aussi inhabituelle que le reste, souvent composée par de nouveaux musiciens.
Un reproche tout de même : la violence est plus ou moins présente.

Anurag Kashyap
Né en 1972 en Uttar Pradesh, il connaît une jeunesse mouvementée entre études, théâtre, alcool et drogue, dépression, nuits à la belle étoile, sur les plages ou dans les rues de Bombay.
Au fil des rencontres il parfait sa connaissance du cinéma international (dès l'âge de 5 ans, il voyait déjà des films de cinémas ambulants), assiste à des festivals en Inde.
Il finit par écrire des scénarios, puis apprend à tirer des scripts de livres existants, poussé par le réalisateur Govind Nihalani.
A ce jour, il a écrit plus de 30 scripts, et dirigé une dizaine de films parmi lesquels il faut noter sa première œuvre, Black Friday, en 2004, sorte de reconstitution des tragiques événements de 1992-1993 à Bombay, récompensé à Los Angeles et à Locarno.
Suivent Dev D. (2009), une adaptation déjantée de Devdas interprétée par Abhay Deol, Gulaal (2009) avec Kay Kay Menon, That Girl in Yellow Boots (2011) avec Kalki Koechlin devenue son épouse.
Il ne dédaigne pas les apparitions dans des films, comme dans Shagird (Tigmanshu Dhulia, 2011, voir plus bas) ou Tera Kya Hoga Johnny (Sudhir Mishra, 2010).
Enfin, on voit aussi s'ajouter la fonction de producteur, prouvant que cette nouvelle génération de réalisateurs est multifonction.

Dibakar Banerjee
C'est à Delhi, où il naît en 1969, que Dibakar Banerjee poursuit ses études avant de se pencher sur la communication visuelle et le graphisme à Ahmedabad.
Sa carrière commence dans la publicité où il est rédacteur. Bientôt, il fonde sa propre agence fournissant de nombreuses publicités à la télévision.
Il est alors contacté par un producteur pour réaliser un film sur Delhi ; c'est ainsi qu'il tourne en 2006 la comédie à petit budget Khosla Ka Ghosla, (écrite par l'un de ses anciens collègues rédacteurs) qui reçoit un National Award en 2007. Je classerais encore ce film dans le cinéma commercial.
Son 2e film, Oye Lucky! Lucky Oye!, dont il a écrit le scénario, voit arriver un nouveau National Award. Dans Oye Lucky on commence à sentir l'anticonformisme qui va caractériser son film suivant...
Pour son 3e film, il prend une tout autre direction, quitte à choquer. Love Sex Aur Dhoka, dont il a écrit le scénario, et qu'il tourne avec une caméra digitale (l'un des premiers essais de ce type en Inde pour un long métrage). Composé de 3 volets (comme son titre le laisse supposer), ce film à la technique différente choque par son réalisme et un sujet qui met en évidence le voyeurisme auxquels les médias adhèrent.
Dibakar Banerjee termine actuellement la post-production de son dernier film, Shanghaioù l'on retrouvera Abhay Deol.

Tigmanshu Dhulia
Tigmanshu Dhulia naît en Uttar Pradesh en 1967. Après avoir obtenu ses diplômes d'anglais, d'économie et d'histoire moderne en 1986, il rejoint la National School of Drama à Delhi, et se frotte au théâtre jusqu'en 1989.
Dans les années 1990, il réalise et produit de nombreuses séries pour diverses chaînes de télévision.
En même temps, il entre dans le milieu cinématographique en étant directeur de casting pour Bandit Queen (Shekhar Kapur, 1994), et pour The Warrior (Asif Kapadia, 2000).
Côté écriture, on le retrouve en compagnie du réalisateur Mani Ratnam : ils écrivent ensemble le scénario de Dil Se en 1998.
Viennent enfin les premières réalisations avec des films plutôt violents, tels Haasil (2003), Charas (2004) ; dans ces deux premiers films, figurent Jimmy Shergill et Irrfan Khan.
Puis viennent Shagird dominé par Nana Patekar (2011), et enfin Saheb Biwi Aur Gangster (2001) avec Jimmy Shergill, et Paan Singh Tomar (2012) avec Irrfan Khan.

Bejoy Nambiar
Né en 1979, Bejoy Nambiar n'a encore réalisé qu'un seul long métrage, après avoir fait ses armes dans le court métrage.
Son unique film à ce jour, Shaitan (2011) lui a apporté un Screen Award de meilleur réalisateur débutant par la profession. Son scénario a été nominé plusieurs fois sans être récompensé. Pourtant...
Encore un exemple qui prouve que lorsque les réalisateurs écrivent leurs  scénarios, ils y mettent beaucoup de réalisme et d'originalité.
On attend maintenant son opus suivant qui devrait s'intituler David.

Bon. Au cas où vous voudriez prendre un bain de nouveauté, je récapitule ma préférence pour chaque réalisateur : Dev D. d'Anurag Kashyap, Love Sex Aur Dhoka de Dibakar Banerjee, Saheb Biwi Aur Gangster de Tigmanshu Dhulia, et Shaitan de Bejoy Nambiar. A voir quand vous êtes en forme !

lundi 14 mai 2012

Rokokitsch : Tere Mere Sapne (1971)

Le compositeur S.D. Burman
Dans ce film que nous avons revu récemment, et que je vous conseille volontiers, Hema Malini joue un personnage secondaire qui nous offre ce rokokitsch surtout remarquable pour ses décors.
Je vous laisse juges...
Réalisateur : Vijay Anand
Héroïne : Mumtaz
Héros : Dev Anand
Compositeur : S.D. Burman
Chanteuse : Asha


dimanche 13 mai 2012

Sally, le retour !

Bonjour, bonjour,
Il est grand temps de remercier tous ceux et celles qui m'ont adressé des messages d'amitié pendant l'arrêt du blog, et ceux qui m'ont fait part de leur plaisir dès que je l'ai recommencé cette semaine.
A tous j'envoie de gros bisous !

samedi 12 mai 2012

Chansons d'enfants : Qaidi n° 911 (1959)

C'est par hasard que je suis tombée sur cette chanson tirée d'un film de 1959 que je ne connais pas, Qaidi n° 911, mais j'ai trouvé la chanson adorable avec Honey Irani (ou Daisy ?) dans son habituel rôle de garçonnet (les deux sœurs qui avaient 9 et 7 ans à l'époque jouent toutes les deux dans ce film).
Réalisateur : Aspi Irani
Héroïne : Nanda
Compositeur : Dattaram
Chanteuse : Lata


vendredi 11 mai 2012

C'est dans quoi ? Photo 60

Il y a 3 mois, la dernière photo présentée était celle de Balraj Sahni dans Do Bigha Zameen, un classique de Bimal Roy datant de 1953, dans la veine du néo-réalisme italien.
Si vous ne connaissez pas bien Balraj Sahni, tout n'est pas perdu ! je lui consacrerai un ciné-club dans quelque temps.

Seuls Antoine et Josette ont mis dans le mille. Bravo à eux !


 Photo 60
Vos réponses via "contact" siou plaît !

CDQ a été interrompu, mais continue tranquillement (j'espère) jusqu'aux vacances d'été où je donnerai les résultats à compter de la photo 55 du 6 janvier.

jeudi 10 mai 2012

Chansons d'enfants : Son of India (1962)

Le réalisateur Mehboob Khan
Cette chanson est tirée d'un des rares films de Mehboob Khan qui n'ait pas rencontré le succès. La chanson, elle, est restée dans les mémoires grâce à son côté patriotique.
Héroïne : Kumkum
Héros : Kamaljit
Compositeur : Naushad
Chanteuse : Shanti Mathur (une chanteuse adulte)


 


A signaler, une émission très intéressante sur Zee TV, le dimanche à 18h30, sur Zee Cinema le samedi à 20h30, heure de Paris, Classic Legends, où Javed Akhtar nous raconte une personnalité du cinéma hindi, en y ajoutant ses propres anecdotes et souvenirs. On peut activer des sous-titres en français ! Un petit miracle..
Vous pouvez retrouver des extraits de cette émission sur YouTube... en hindi.

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