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dimanche 31 janvier 2010

Bain de siège...

 
© Bollymages. Kovalam, décembre 2009

... pour ne pas mouiller ma couette.

samedi 30 janvier 2010

Chanson de film : Acchut Kanya (1937)

Dans son premier film, Ashok Kumar a pour partenaire la grande actrice des années 1930, Devika Rani, qui interprète une intouchable amoureuse d'un brahmane. C'est bien osé, tout ça.
A l'époque, il n'existait pas encore de chanteurs de play-back ; les deux acteurs chantent eux-mêmes, c'est charmant.
Réalisateur : Franz Osten (cinéaste allemand qui réalisa de nombreux films en Inde dans les années 1930)
Compositeur : Saraswati Devi

vendredi 29 janvier 2010

Dance India Dance, saison 2

La 2e saison de l'émission Dance India Dance a commencé il y a peu. Parmi les milliers de candidats qui se sont présentés aux éliminatoires dans diverses villes indiennes et aux Etats-Unis (les NRI), seuls 18 postulants prometteurs ont été sélectionnés.
Voici un pas de deux chorégraphié par Terence, l'un des 3 juges plus porté sur la danse contemporaine (il porte un foulard noué sur le front).
Vous pouvez éventuellement sauter l'intro de l'émission et aller directement à la danse à 1'15". Vous verrez une chorégraphie plutôt inhabituelle dans l'expression du sentiment amoureux (les Indiens sont très prudes).
Les candidats, Shakti et Kunwar dansent sur la chanson Khuda Jaane (composée par Vishal-Shekhar, interprétée par Kay Kay et Shilpa Rao) du film Bachna Ae Haseeno (Siddarth Anand, 2008).
P.S. Le gagnant de la première édition, Salman Khan, a décroché une apparition dansée dans le film Wanted avec... Salman Khan, l'acteur. Ce qui explique l'engouement pour cette émission, véritable ascenseur social, et les réactions très vives des participants devant les compliments de leurs gurus.

jeudi 28 janvier 2010

Héros des années 1930

C'est durant cette décennie que le cinéma muet va céder peu à peu sa place au parlant qui voit son premier film réalisé en 1931 (Alam Ara, Ardeshir Irani).
Cependant, les films muets, qui avaient atteint leur niveau d'excellence continuent d'être réalisés jusqu'en 1934, tandis que les cinémas installent de nouveaux équipements techniques.

Sohrab Modi (1887-1984)
D'abord acteur du cinéma muet et célèbre acteur de théâtre shakespearien au sein de sa propre troupe dès 1923, il est attiré par l'avènement du parlant qui le pousse à monter sa société de production en 1935 et à réaliser des films, dans lesquels il joue aussi, souvent adaptés des pièces de théâtre qui ont fait son succès.
Ainsi, sa carrière démontre son penchant pour les sujets sociaux maritaux (Talaq - Divorce - en 1938), et pour les films historiques (Khoon Ka Khoon en 1935, librement adapté du Hamlet de Shakespeare, qui fit connaître l'actrice Naseem Bano, ainsi que Pukar en 1939, avec la même héroïne, qui se déroule au XVIIe siècle sous le règne de l'empereur moghol Jehangir.

K.L. Saigal (1904-1947)
Le parlant permet enfin aux cinéastes de réaliser des films très proches des pièces du théâtre parsi qui connaît un grand succès, surtout grâce à la musique et aux chansons.
C'est pourquoi le chanteur-acteur K.L. Saigal connaît une gloire inimaginable qui fait de lui la plus grande star masculine de son époque.
Sa carrière commencée en 1933 à Calcutta connaît son apogée à Bombay en 1935 lorsqu'il impose son style en interprétant le rôle-titre de Devdas, réalisé par C. Barua assisté par Bimal Roy ; ce dernier réalisera lui-même une nouvelle version de Devdas en 1955, avec Dilip Kumar.
La carrière de K.L. Saigal, qui reste le chanteur préféré de Lata a influencé de nombreux chanteurs comme Kishore Kumar et Mukesh, dure jusqu'à son décès en 1947.

Ashok Kumar (1911-2001)
Assistant aux Bombay Talkies, Ashok Kumar commence sa carrière par hasard en remplaçant un acteur dans le film Acchut Kanya en 1937. C'est ainsi que commence une carrière comptant près de 300 films !
D'abord connu grâce à quelques films avec Devika Rani dont la forte personnalité lui faisait d'ailleurs de l'ombre, il changea de partenaire et s'imposa avec d'autres actrices par son jeu naturel, très différent du jeu théâtral habituel. Son dernier film remonte à 1995.

mercredi 27 janvier 2010

Bhopal, 25 années de tragédie

Le 3 décembre dernier a marqué les 25 ans de la catastrophe industrielle de Bhopal (Madhya Pradesh). A l'époque, l'explosion nocturne de l'usine de pesticides de Union Carbide libère une énorme quantité de gaz dans l'atmosphère et fait des milliers de victimes dont les survivants, marqués à vie, n'ont pas encore été indemnisés, ou si peu. Depuis 25 ans, des femmes donnent toujours naissance à des enfants handicapés.

Cette catastrophe a déjà fait l'objet d'un livre, parfois très technique, par Dominique Lapierre et Javier Moro, Il était minuit cinq à Bhopal.

Plus récemment, c'est un écrivain indien, Indra Sinha, qui nous raconte la même histoire sous un autre angle. En voici la première phrase : "J'étais humain avant. A ce qu'on dit. Moi, je ne m'en souviens pas, mais les gens qui m'ont connu quand j'étais petit disent que je marchais sur mes deux pieds, comme les hommes."
Un livre fort et émouvant : Cette nuit-là, Indra Sinha, Albin Michel.

P.S. du 11 juin 2010
Le jugement du tribunal indien vient d'être rendu, qui condamne 8 anciens dirigeants de l'usine, reconnus coupables de "mort par négligence", à 2 ans de prison et à 100 000 roupies d'amende (1 756 euros) pour 25 000 morts et plus de 100 000 malades. Union Carbide, propriétaire de l'usine, a été condamné à 8000 euros d'amende. Justice ?

mardi 26 janvier 2010

Ciné-club : les thrillers

En Inde, la peur n'a pas toujours les même sources que chez nous. Bien que les ressorts puissent sembler naïfs ou éculés, les scénaristes indiens, qui cultivent l'art du retournement de situation (qui arrive parfois comme un cheveu sur le soupe), apportent une touche made in India qui nous pousse jusqu'au climax.

Kaun (Qui ?, 1999)
Une jeune fille, seule dans sa maison le soir, regarde la télévision où l'on annonce qu'un criminel s'est échappé dans la région.
On sonne à la porte ; un homme se présente et s'invite dans la maison.
J'arrête l'histoire ici, sinon...
Réalisateur : Ram Gopal Varma (spécialiste des films qui voudraient faire peur)
Héroïne : Urmila Matondkar
Héros : Manoj Bajpai, Sushant Singh
Compositeur : Sandeep Chowta
Notre avis : 3,5/5





Road (La Route, 2002)
Deux amoureux prennent la route pour aller se marier malgré l'interdiction du père de la jeune fille. En chemin, ils prennent un auto-stoppeur dont l'attitude devient de plus en plus étrange.
Un film qui voit Vivek et Manoj nominés et/ou récompensés pour leur interprétation.Réalisateur : Rajat Mukherjee
Héroïne : Antara Mali
Héros : Vivek Oberoi dans l'un de ses premiers rôles, Manoj Bajpai
Notre avis : 3/5




Darna Manna Hai (Interdit d'avoir peur, 2003)
Une bande d'amis, dont la voiture est tombée en panne dans la forêt, fait passer le temps en se racontant des histoires étranges autour d'un feu de bois.
C'est un des rares films à sketches (6) du cinéma indien. Les histoires sont inégales mais la distribution masculine est un des atouts majeurs.Réalisateur : Prawaal Raman
Héroïnes : Antara Mali, Isha Koppikar, Sameera Reddy
Héros : Vivek Oberoi, Nana Patekar, Saif Ali Khan, Aftab Shivdasani
Notre avis : 3/5

Ek Hasina Thi (C'était une jolie fille, 2004)
Une jeune fille, agent de voyages, tombe amoureuse de l'un de ses clients. Lui aussi est amoureux d'elle.
Un jour, il lui demande de garder chez elle un paquet que quelqu'un va venir chercher. Elle accepte et se trouve accusée d'appartenir à un réseau terroriste. La spirale infernale commence.
Admirablement interprété par Urmila Matondkar qui sera récompensée d'un Filmfare de meilleure actrice, le film est bien construit et nous montre un Saif Ali Khan dans un rôle inhabituel pour lui à l'époque.Réalisateur : Sriram Raghavan
Héroïne : Urmila Matondkar
Héros : Saif Ali Khan
Notre avis : 4/5

Et aussi : Khamosh (Vidhu Vinod Chopra, 1985) , Taxi 9211 ( Milan Luthria, 2006)

lundi 25 janvier 2010

Pub d'hier : la lessive

Dans notre récolte de vieux magazines Filmfare des années 1960, j'ai fait une sélection de publicités que je vous passerai petit à petit.
Parallèlement, je vous montrerai des pubs actuelles du même magazine.
Aujourd'hui, cette pub pour la lessive DIP, d'octobre 1960, nous montre que les préoccupations de la ménagère citadine indienne n'étaient pas très éloignées des nôtres ; avec des témoignages de Delhi, Calcutta, Bombay et Madras à l'appui, la lessive DIP est sûrement plus efficace et moins chère ! Madame, n'hésitez plus !

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