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mardi 10 mai 2011

Ciné-club : Abhishek Bachchan

Né en 1976 à Bombay, Abhishek Bachchan, fils de Jaya Bhaduri-Bacchan et de la superstar Amitabh Bachchan, décide de se faire un prénom dans le cinéma, après une éducation en Inde, en Suisse et aux Etats-Unis. Merci Papa !
Ses débuts dans Refugee en 2000 sont prometteurs, mais sont suivis de nombreux échecs.
Il faut attendre 2004 et Yuva (Mani Ratnam) pour qu'il nous étonne agréablement dans un rôle de voyou qui lui apporte son premier Filmfare dans un second rôle.
Grâce à ce déclic, l'année 2005 s'avère plus fructueuse avec la comédie Bunty Aur Babli (avec une apparition de son père et de sa future épouse, Aishwarya Rai), puis le drame mafieux Sarkar (Ram Gopal Varma) où le rôle principal est cependant interprété par son père.
Il a du mal a couper le cordon familial, puisque dès 2006 on le retrouve dans KANK (Karan Johar) avec son père, puis dans Guru (Mani Ratnam) avec sa future épouse. Ces deux films lui apportent respectivement un Filmfare de meilleur second rôle, et sa première nomination de meilleur acteur.
Enfin seul ! Plus de père ni d'épouse à ses côtés en 2008 où il forme un couple inattendu avec John Abraham : c'est la comédie Dostana (Tarun Mansukhani, 2008) qui lui apporte une nomination.
Après Dum Maaro Dum (Rohan Sippy) qui vient de sortir, on attend encore Players (Abbas-Mastan) en 2011.
Pour 2012, 2 films, dont Dhoom 3, (Vijay Krishna Acharya) sont prévus.

Bunty Aur Babli (2005). Comédie
Avec Rani
Conscients qu'ils ne pourront pas réussir dans leur petite ville de province, un jeune homme et une jeune fille font équipe pour monter des arnaques toutes plus loufoques les une que les autres.
Cette comédie pétillante, où on sent l'alchimie entre les deux héros, fait passer un excellent moment de détente.
Réalisateur : Shaad Ali
Héroïne : Rani Mukherji
Héros : Abhishek Bachchan
Compositeurs : Shankar-Ehsaan-Loy
Chanteurs : Sunidhi, Alisha, Javed, Shankar, Udit, Sonu, Sukhwinder
Notre avis : 3/5

Kabhi Alvida Naa Kehna (2006). Adultère
Avec Rani
A New York, deux couples en détresse se croisent et voient leurs vies bouleversées par l'adultère.
Le réalisateur aborde ici un domaine où il ne s'était pas encore aventuré, mais se protège par le fait que les protagonistes sont des NRI ; assure son film avec la présence de son couple favori, SRK-Rani (contrairement à ce que montre la photo !)
Cinématographie et interprétation sont les points forts du film. Comme c'est souvent le cas, le scénario peut parfois laisser à désirer.
Réalisateur : Karan Johar
Héroïnes : Rani Mukherji, Preity Zinta, Kirron Kher
Héros : SRK, Abhishek Bachchan, Amitabh Bachchan
Compositeurs : Shankhar-Ehsaan-Loy
Chanteurs : Alka, Caralisa, Vasundhara, Loy, Shaan, Shafqat, Shankar, Sonu
Notre avis : 3,5/5

Guru
(2007). Autobiographie romancée
Avec Aishwarya
Vaguement inspiré par la vie de Dirhubhai Ambani, le film raconte la montée en puissance d'un jeune homme doué pour les affaires qui va finir par construire un empire industriel par des moyens pas toujours légaux.
Amour et business se mêlent dans ce film superbement filmé qui culmine dans le discours de fin où Abhishek Bachchan se montre  remarquable.
Réalisateur : Mani Ratnam
Héroïne : Aishwarya Rai
Compositeur : A.R. Rahman
Chanteuse : Chinmayi Sripada
Notre avis : 2,5/5

Dostana
(2008). Comédie
Avec John
A Miami, afin de pouvoir louer un bel appartement, 2 jeunes hommes se font passer pour un couple gay. Tous deux tombent amoureux de leur colocataire, mais ne peuvent bien sûr pas dévoiler leurs sentiments.
Réalisateur : Tarun Mansukhani
Héroïne : Priyanka Chopra, Kirron Kher
Héros : Abhishek Bachchan, John Abraham
Compositeurs : Vishal-Shekhar
Chanteurs : Shreya, Sunidhi, Shaan, Shankar, Vishal
Film non vu

Et aussi : Dhoom, Sanjay Gadhvi, 2004), Umrao Jaan (J.P. Dutta, 2006), Jhoom Barabar Jhoom (Shaad Ali, 2007), Sarkar Raj (Ram Gopal Varma, 2008), Raavan (Mani Ratnam, 2010), Game (Abhinay Deo, 2011)

lundi 9 mai 2011

Rokokitsch : Dharamveer (1977)

Un peplum à l'indienne, admirez le travail !
Réalisateur : Manmohan Desai
Héroïnes : Zeenat Aman, Neetu Singh
Héros : Dharmendra, Jeetendra
Compositeurs : Laxmikant-Pyarelal
Chanteurs : Lata, Kishore, Mukesh, Mohd. Rafi


dimanche 8 mai 2011

Dance Ke Superstars

Aujourd'hui pour commencer, voici du pur Bollywood par Ruturaj, sur une chanson de Govinda qui lui va à la perfection. C'est Darmesh qui vient le présenter.
Et Ruturaj va attendre avec inquiétude les remarques des juges...


Et pour continuer, du bharata natyam par Kruti et Vrushali (en rouge). Une de chaque équipe. Joli, joli !

samedi 7 mai 2011

Chanson de Junglee (1961)

Pour ceux qui ont eu la flemme d'aller rechercher des numéros d'Helen sur YouTube ou son concurrent, en voici un, extrait de Junglee sur une palette de peintre.
Réalisateur : Subodh Mukherjee
Héroïne : Saira Bano
Héros : Shammi Kapoor
Suku, la danseuse : Helen
Compositeurs : Shankar-Jaikishan
Chanteur : Mohd. Rafi

vendredi 6 mai 2011

C'est dans quoi ? Photo 35

Photo 34 - Phir Bhi Dil Hai Hindoustani
Juhi Chawla et SRK sont ici déguisés en "Chinois" dans le cadre du film Phir Bhi Dil Hai Hindoustani (Aziz Mirza, 2000).
Un film mal équilibré dont la première heure, qui se moque des journalistes avec un SRK tombeur de dames, est hilarante, mais qui bascule ensuite dans une dénonciation grossière des méchants politiciens.
A noter que les chansons de Jatin-Lalit, fort bien filmées, sont un plaisir. Ne manquez pas la chanson du générique, gentiment patriotique.

Les gagnantes de cette semaine sont : Sara, Maïté, une "petite nouvelle" qui nous vient d'Inchy dans le Nord, Josette et Carimen 
Bravo à toutes les quatre. Tiens ! Pas d'homme cette semaine ?
La photo 35 ne devrait pas vous poser de problème, je pense.


Photo 35
Réponse via "contact"

jeudi 5 mai 2011

Tribulations en Inde - Le Shekhawati (2/4)

Un beau matin (il va encore faire plus de 30°, on dirait), départ en voiture vers notre premier but, la ville de Mandawa, au Shekhawati, dans le nord-est du Rajasthan.
En route, le paysage devient de plus en plus aride, seuls quelques arbres résistent à la sécheresse, et les premiers dromadaires apparaissent, avec leurs imposantes cargaisons de branchages ou de foin.


La route est bonne, la vitesse moyenne est de 50-60 km/h et il faut parfois piaffer derrière un camion avant de pouvoir le doubler...


A Mandawa, nous trouvons facilement à nous loger dans l'une de ces maisons du  XIXe siècle de commerçant marwari (le Marwar est situé au sud-ouest du Rajasthan).
La région du Shekhawati est truffée de ces maisons de maître raffinées (les haveli) à l'architecture particulière, dont certaines ont été transformées en hôtels. C'est grâce au commerce des étoffes, du jute du riz et à leur qualité de financiers, que ces commerçants se firent construire ces petits palais aux murs artistiquement couverts de fresques.
Vous avez un haveli de cinéma dans Paheli. A comparer avec le "vrai" pour touristes ; voici le gardien au turban coloré, avec un copain, fidèle à l'imagerie touristique du Rajasthan. On voit bien que le mur est joliment peint, derrière lui ; il s'agit sans doute d'une rénovation.


La cour intérieure, peinte elle aussi, est agrémentée de fauteuils et coussins pour le repos du voyageur. Les chambres s'ordonnent autour de cette cour, sur un ou deux niveaux. En haut, c'est la terrasse, généralement utilisée pour le dîner quand la température n'est plus que de 25° (on a eu droit à un été précoce, manque de bol !).



En se promenant en fin d'après-midi, nous continuons à repérer quelques curiosités telles que détails architecturaux et peintures de façades non restaurées.





Un groupe d'enfants pose devant une affiche de Hrithik Roshan. L'un d'eux écoute au transistor la demi-finale de la Coupe du monde de cricket, qui oppose le Pakistan à l'Inde (c'est l'Inde qui va se qualifier pour la finale contre le Sri-Lanka...).


Non loin de Mandawa, Nawalgarh et une petite ville intéressante, car les haveli y sont nature ; je veux dire qu'ils n'ont pas été restaurés, et des familles-gardiennes y logent, car les propriétaires ou leurs héritiers, qui ne s'en occupent plus, préfèrent habiter Delhi ou Jaipur.


Nawalgarh compte un joli petit musée qui présente, entre autres, toutes les castes du Rajasthan en faisant leur rapprochement avec les métiers.
Voici le type de salle où l'on accueillait les commerçants venant discuter affaires : tapis, coussins, houka, éventail au plafond...


Un jeune guide local nous mène jusqu'à un autre haveli abandonné qui s'est trouvé de nouveaux habitants.
Oui, c'est une troupe de paons bleus, qui nous ont attirés par leur cri perçant. On attend que celui-ci fasse la roue, on attend, on attend...



Nous voilà partis pour Bikaner en passant par Fatehpur où une Française artiste peintre, Nadine Le Prince a restauré un haveli pour y créer un centre culturel. On y accueille les visiteurs de passage et des artistes en résidence pour qu'ils y réalisent leur projet. Je n'ai pas pu visiter, trop affaiblie par une fourbe attaque de tourista au réveil !
Voici une peinture extérieure, les photos étant interdites à l'intérieur.


Puisque nous passons à Fatehpur, c'est l'occasion de trouver le baoli (réserve d'eau à escalier) où une chanson de Paheli a été tournée (avec les danseuses en noir). Après nous être renseignés auprès de plusieurs personnes aux avis différents, nous arrivons près d'un baoli qui n'est pas le bon, me semble-t-il (je suis encore dans les vap'.) Je vous le montre quand même car il est représentatif de la façon dont l'eau est considérée en Inde, une vraie poubelle !

A suivre...

mercredi 4 mai 2011

Le bindi

En Inde, les femmes hindoues mariées portent souvent un bindi de poudre rouge sur le front. Quand l'époux meurt, sa veuve  casse ses bracelets, ôte le mangalsutra (collier de mariage) et efface le bindi...  Ici, ce sont les pleureuses qui s'en chargent.
Mais voyez plutôt ce que la publicité en a fait.
A la poubelle, la poudre rouge !

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