Tagore.
Rabindranath Tagore (1861-1941) est né au Bengale dans une caste brahmane. Dès l'âge de 8 ans, il commence à écrire ses premiers poèmes, et à 16 ans ses premières nouvelles, sous un nom d'emprunt.
Aucun autre auteur indien n'est arrivé à la cheville de Tagore, considéré comme le Shakespeare du pays. Romans, nouvelles, pièces de théâtre, poèmes et chansons lui valurent le prix Nobel de littérature en 1923.
Ne se contentant pas d'écrire, il créa une méthode de composition de musique, le Rabindra Sangeet, et une université des Arts, le Santiniketan, du nom du village du Bengale où elle est située et où elle existe toujours.
Taj Mahal.
© Bollymages. Septembre 1992
Ce monument de marbre blanc qui a suscité tant d'histoires romantiques est sans doute celui qui attire le plus de touristes en Inde.
Cependant, il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un tombeau construit par l'empereur Shah Jahan, prétendument pour son épouse (vraisemblablement pour lui-même) qui mourut en accouchant de son 14e enfant. Quatorze enfants ! Comme c'est romantique !
Tata.
La dynastie Tata, des parsis originaires du Gujarat, est devenue un groupe représentatif du capitalisme indien. Elle a donné à l'Inde ses premières filatures mécanisées, ses premières aciéries, sa première compagnie aérienne (Tata Airlines, devenue Air India), et son premier hôtel de luxe, le Taj Mahal à Bombay.
Non content de ses succès, le groupe rachète British Steel ainsi que les thés Tetley, Jaguar et British Leyland.
Ratan Tata qui dirige actuellement le groupe est un redoutable homme d'affaires. Son prochain "coup", plusieurs fois retardé : la sortie de la Nano (voir photo), la petite voiture la moins chère du monde (1 700 euros dans sa version la plus simple).
Troisième sexe (les hijra).
Dans les villes indiennes, il n'est pas rare de voir des groupes de femmes un peu agressives, aux grands gestes et parlant fort, mendier le long des voitures au feu rouge. Il s'agit des hijra, des hommes castrés où souffrant d'une malformation sexuelle. A la fois rejetés et acceptés par la société, ils forment une communauté avec ses règles, ses principes et sa déesse. Ils sont généralement craints, et une fête ne serait pas complète sans un hijra pour bénir un nouveau-né ou pour danser à un mariage. Tous les ans, leur grand rassemblement a lieu à Koovagam au Tamil Nadu.
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