Dès le début de son règne il doit se battre contre Khusrau, son propre frère, qu'il fait emprisonner après l'avoir défait. Son enième épouse, Nur Jehan (Lumière du monde), la veuve d'un noble afghan devient toute-puissante à la cour, pendant que Jehangir sombre dans l'alcool et l'opium.
Néanmoins, comme son père, Jehangir va agrandir son empire en écrasant les rébellions. Il s'intéresse particulièrement aux territoires, dirigés par des rajas, qui longent l'Himalaya, et aux villes commerçantes de Kaboul (actuel Afghanistan), Peshawar et Kandahar (actuel Pakistan).
C'est d'ailleurs lui qui établit les premiers liens avec la British East India Company qui fait seulement du commerce à cette époque.
A l'instar de son père Akbar, Jehangir, né d'une mère hindoue, reste très ouvert à ses opposants (tout est relatif, cependant), et applique les lois musulmanes aux musulmans, hindoues aux hindous. Le Code pénal est, quant à lui, le même, quelle que soit la religion.
Son règne connaît une renaissance des arts grâce à la présence à la cour d'artistes persans, miniaturistes en particulier, qui donnent tout son éclat à la culture indienne musulmane du XIIe siècle.Malade de ses addictions, Jehangir meurt en revenant du Cachemire où il était allé se reposer.
Il est enterré près de Lahore (actuel Pakistan). Ci-joint, la photo de la tombe située dans son mausolée.
Un film de 1967 de M. Sadiq, Noorjehan, avec Meena Kumari et Pradeep Kumar raconte son histoire d'amour avec son épouse, femme de tête qui lui fit oublier les affaires d'Etat.
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