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Vous allez devenir addicts. Vous êtes prévenus !

samedi 3 juillet 2010

Chanson de film : Amar Prem (1971)

Excusez-moi, c'est encore une histoire d'amour impossible ; voyez plutôt. Un homme riche mais malheureux dans son mariage recherhe l'amour en la personne d'une prostituée. Oh, que c'est vilain !
Ça donne un beau mélo, et avec les grandes vedettes de l'époque. A ne pas négliger, donc.
Réalisateur : Shakti Samanta
Héroïne : Sharmila Tagore
Héros : Rajesh Khanna (mais où était son maquilleur ?)
Compositeur : R.D. Burman
Chanteur de la chanson : Kishore


vendredi 2 juillet 2010

Quelques Pakistanais du cinéma indien

La frontière entre l'Inde et le Pakistan est encore peu perméable depuis l'indépendance, en 1947. Cependant, j'ai repéré quelques artistes pakistanais, dont l'Inde peut se réjouir de la présence.
Si on en revient au cinéma actuel, il semble que ce sont les chanteurs qui réussissent le mieux à passer la barrière des frères ennemis.

Rahat Nusrat Fateh Ali Khan (1974-)
Né à Faisalabad (Penjab pakistanais) dans une famille de célèbres musiciens, Rahat Nusrat Fateh Ali Khan a été chanteur de qawwali (chant mystique soufi) comme son oncle Nusrat Fateh Ali Khan.
D'abord connu au Royaume-Uni pour son répertoire classique, il perce en 2004 en Inde par le biais de la musique de film.
Il a enregistré de nombreux disques au Pakistan et a participé à une vingtaine de films indiens parmi lesquels Omkara, Singh Is Kinng, Om Shanti Om, Namastey London, Ishqiya, Badmaash Company...



Atif Aslam (1983-)
Atif Aslam  est un chanteur pop né à Wazirabad.
Grand amateur de cricket, qu'il pratique dans ses diverses écoles, il participe aussi à de nombreux concours de chant dès 1998.
Après avoir formé le groupe Jal avec un ami guitariste, il organise des miniconcerts pour ses amis ou dans leur collège, puis enregistre un disque dont une chanson, Aadat, connaît un grand succès au Pakistan.
En 2004, il enregistre un album en solo qui passe la frontière et le fait connaître en Inde.
Son premier concert au Royaume-Uni en 2007 fait de lui une vedette internationale (beaucoup de Pakistanais ont émigré au Royaume-Uni).
Dès lors, il participe à plusieurs films de Bombay, par exemple Race, Kismat Connection, Ajab Prem Ki Ghazab Kahani, Prince.


Shafqat Amanat Ali
Né à Lahore, Shafqat Amanat Ali  est un chanteur classique pakistanais de la gharana (école) de Patiala ; il a de qui tenir puisqu'il représente la 7e génération de chanteurs de sa famille.
Il ne se cantonne pas au chant classique : en effet, il a aussi été le chanteur solo du groupe pop pakistanais, Fuzon.
On retrouve sa voix dans Kabhi Alvida Naa Kehna (KANK), Dor, Tum Mile, My Name Is Khan, I Hate Luv Stories.


Côté acteurs, je n'ai pas grand-chose dans ma musette. Voici ce que j'ai trouvé.

Salma Agha (1962-)
Issue d'une famille de musiciens et d'acteurs, elle est la petite-fille du beau-frère de Prithviraj Kapoor (lisez 2 fois et vous comprendrez !).
C'est au mariage de Rishi Kapoor (fils de Raj Kapoor) et de Neetu Singh, à Londres, que le réalisateur B.R. Chopra, qui recherchait une actrice pakistanaise pour l'un de ses films, apprit l'existence de Salma Agha par l'intémédiaire de Raj Kapoor.
C'est ainsi qu'elle tourne son premier film en Inde, Nikaah, qui devient un classique. Elle chante également les chansons qui lui rapportent un Filmfare. Elle tourne ensuite Kasam Paida Karne Wale Ki, autre succès au box-office.
En rendant visite à sa sœur à Karachi, la gloire qu'elle a connue en Inde a fait des émules au Pakistan où les offres pleuvent. Elle reste dans son pays où elle se marie avec son partenaire de film, Javed Sheikh (voir ci-dessous).
La photo en noir et blanc ne rend pas hommage à sa beauté, ni à ses magnifiques yeux bleu clair.

Javed Sheikh (1954-)
Né à Rawalpindi, il débute au Pakistan en 1974 et tourne une centaine de films jusqu'au début des années 2000.
C'est en 2005 qu'il s'installe à Bombay dans le but de démarrer une nouvelle carrière.
Il apparaît dans quelques films, tels que Shikhar, Jaan-e-Mann, Namastey London et Om Shanti Om (le papa de la réincarnation de Om-SRK), Jannat.

jeudi 1 juillet 2010

Les Grands Moghols : Jehangir (4/6)

En 1605, Salim, troisième fils d'Akbar (les précédents étant morts dans leur enfance) succède à son père sous le nom de Jehangir (Conquérant du monde). Il régnera jusqu'à sa mort en 1627.
Dès le début de son règne il doit se battre contre Khusrau, son propre frère, qu'il fait emprisonner après l'avoir défait. Son enième épouse, Nur Jehan (Lumière du monde), la veuve d'un noble afghan devient toute-puissante à la cour, pendant que Jehangir sombre dans l'alcool et l'opium.
Néanmoins, comme son père, Jehangir va agrandir son empire en écrasant les rébellions. Il s'intéresse particulièrement aux territoires, dirigés par des rajas, qui longent l'Himalaya, et aux villes commerçantes de Kaboul (actuel Afghanistan), Peshawar et Kandahar (actuel Pakistan).
C'est d'ailleurs lui qui établit les premiers liens avec la British East India Company qui fait seulement du commerce à cette époque.
A l'instar de son père Akbar, Jehangir, né d'une mère hindoue,  reste très ouvert à ses opposants (tout est relatif, cependant), et applique les lois musulmanes aux musulmans, hindoues aux hindous. Le Code pénal est, quant à lui, le même, quelle que soit la religion.
Son règne connaît une renaissance des arts grâce à la présence à la cour d'artistes persans, miniaturistes en particulier, qui donnent tout son éclat à la culture indienne musulmane du XIIe siècle.

Malade de ses addictions, Jehangir meurt en revenant du Cachemire où il était allé se reposer.
Il est enterré près de Lahore (actuel Pakistan). Ci-joint, la photo de la tombe située dans son mausolée.

Un film de 1967 de M. Sadiq, Noorjehan, avec Meena Kumari et Pradeep Kumar raconte son histoire d'amour avec son épouse, femme de tête qui lui fit oublier les affaires d'Etat.

mercredi 30 juin 2010

Premiers pas : Saif Ali Khan (1992)

Après  Sharmila Tagore hier, voici le fiston dans un intermède musical bienvenu dans le film très dur et violent qu'est Parampara (La Tradition) où les membres de deux riches familles rurales transmettent leur besoin de vengeance à leurs enfants.
La chanson est sans doute tournée en Suisse, où le réalisateur Yash Chopra avait l'habitude de tourner une partie de ses films, à la place du Cachemire devenu trop dangereux.
Réalisateur : Yash Chopra
Héroïnes : Raveena Tandon, Neelam Kothari (dans la chanson)
Héros : Sunil Dutt, Aamir Khan, Saif Ali Khan
Compositeurs : Shiv Hari
Chanteurs : Lata, Abhijeet (photo)


mardi 29 juin 2010

Ciné-club : Sharmila Tagore

Née en 1946 dans une famille bengalie hindoue de Hyderabad (Andhra Pradesh), Sharmila Tagore commence sa carrière alors qu'elle n'a que 14 ans, dans Apur Sansar, un film du cinéaste bengali Satyajit Ray.
Elle tourne ensuite plusieurs autres films, à plusieurs années d'intervalle, pour Satyajit Ray qui reste son découvreur.
Elle devient vite une héroïne populaire du cinéma hindi grâce au réalisateur Shakti Samanta qui la choisit pour jouer, aux côtés de Shammi Kapoor, la fraîche héroïne de Kashmir Ki Kali en 1964, puis la vedette féminine de An Evening in Paris en 1967, où elle est la première actrice indienne à apparaître en bikini (on imagine les réactions du public indien, qui n'aime pas la nudité).
Elle forme ensuite un couple à l'écran dans plusieurs films avec Rajesh Khanna et ne cesse de tourner, même après son mariage avec le nawab de Pataudi et la naissance de son premier enfant, Saif Ali Khan.

Apur Sansar (Le Monde d'Apu,1959). Drame social
Ce dernier volet  de la trilogie voit Apu se marier, par un concours de circonstances, avec une jeune fille qui ne lui était pas destinée.
Ils s'apprécient petit à petit, mais elle meurt en donnant naissance à leur enfant. Ne voulant s'occuper de son fils, qu"il considère comme responsable de la mort de son épouse, il le confie à sa belle-famille, mais finit par prendre ses responsabilités.
Ce film, récompensé entre autres au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, fait partie des œuvres de référence qui ont eu une influence sur le cinéma occidental. Il est représentatif du cinéma de Satyajit Ray, donc du cinéma bengali, totalement différent du cinéma de Bombay.
Réalisateur : Satyajit Ray
Héroïne : Sharmila Tagore
Héros : Soumitra Chatterjee
Compositeur : Satyajit Ray
Notre avis : 3,5/5

Kashmir Ki Kali (1964). Comédie
Un riche héritier, qui décide de passer son temps en visitant ses plantations de thé au Cachemire, tombe amoureux d'une vendeuse de fleurs qui a horreur des gens riches.
Il lui fait alors croire qu'il n'est qu'un employé qui conduit une luxueuse voiture.
Ce film reflète les années 1960 (début de la société de consommation et apparition d'une classe aisée). Si vous n'aimez pas Shammi Kapoor, voyez-le pour Sharmila Tagore et ses fossettes. 
A noter une chanson loufoque de Shammi Kapoor, interprétée par Mohd. Rafi, grand succès de ce film.
Réalisateur : Shakti Samanta
Héroïne : Sharmila Tagore
Héros : Shammi Kapoor
Compositeur : O.P. Nayyar
Chanteurs : Asha, Mohd. Rafi
Notre avis : 2,5/5

Namkeen (1982). Etude de caractères
Trois sœurs et leur mère habitent une maison isolée dans l'Himachal Pradesh. Un jour, un routier qui travaille dans les environs cherche une chambre pour quelques jours ; il réussit à les convaincre et s'installe dans la maison. D'abord gêné par la présenvce de 4 femmes, il finit par les apprécier et à découvrir comme la vie des femmes seules est difficile.
Malgré sa réputation de réalisateur "sérieux", Gulzar signe ici un film non dénué d'humour dont les personnages sont subtilement dessinés. Le jeu de Sanjeev Kumar est particulièrement fin.
Réalisateur : Gulzar
Héroïnes : Sharmila Tagore, Shabana Azmi, Waheeda Rehman
Héros : Sanjeev Kumar
Compositeur : R.D. Burman
Chanteurs : Asha, Alka, Kishore
Notre avis : 3,5/5

Viruddh (2005). Drame social
Une famille de classe moyenne composée d'un couple quinquagénaire et de son fils vit une vie tranquille. Un soir, le fils assiste à un meurtre ; en essayant d'attraper le meurtrier, il est tué dans la bagarre.
Le couple suit l'instruction du dossier où il apparaît que le meurtrier est le fils d'un politicien haut placé ; l'accusation se retourne alors vers le fils, disant qu'il est un trafiquant de drogue.
Ses parents s'adressent  à un de leurs amis pour mener leur propre enquête.
Un sujet délicat et ancré dans la réalité, qu'Amitabh Bachchan a eu le courage de produire.
Réalisateur : Mahesh Manjrekar
Héroïne : Sharmila Tagore
Héros : Amitabh Bachchan, John Abraham
Compositeurs : Ajay
Notre avis : 3/5

Et aussi : Nayak (Satyajit Ray,1966, huis clos intimiste), Aradhana (Shakti Samanta, 1969, amour réincarné), Amar Prem (Shakti Samanta,1971, amour impossible), Mausam (Gulzar,1976, amour de mère en fille)

lundi 28 juin 2010

Chansons sous la pluie : Chhaliya (1960)

Chhaliya fait partie des films où Raj Kapoor incarne son personnage naïf au cœur d'or, comme dans Shree 420 ou Ram Teri Ganga Behti Hai.
Ici, il découvre la ville et sa cruauté, mais aussi l'arrivée de la mousson.
Réalisateur : Manmohan Desai
Héroïne : Nutan (n'apparaît pas dans la chanson)
Héros : Raj Kapoor
Compositeurs : Kalyanji-Anandji
Chanteur : Mukesh

dimanche 27 juin 2010

Fort Rouge à Delhi

© Bollymages. Delhi, septembre 1993

A l'intérieur du fort Rouge, construit au XVIIe siècle par Shah Jahan, se trouve, entre autres monuments, le Diwan-i-Kas.
Tout de marbre blanc et autrefois richement recouvert d'argent, il servait à recevoir les dignitaires - et à leur en mettre plein la vue. Aujourd'hui, il reste encore, sur les colonnes, de graciles incrustations de pierres semi-précieuses (peut-être rénovées, car elles sont été pillées).

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